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Ooredoo Algérie

Le DG persona non grata

L’opérateur de téléphonie mobile renoue avec l’instabilité au plus haut niveau, après la décision de limogeage de son directeur général.

Selon l'information relayée, hier, par plusieurs médias électroniques, le directeur général d'Ooredoo Algérie, Nickolai Beckers, a, non seulement été interdit d'exercer ses responsabilités à la tête de cette entreprise, mais était aussi sur le point d'être expulsé du territoire national.
Selon ces sources, la décision aurait été prise par les autorités nationales, suite à une lettre envoyée par le syndicat de l'entreprise, qui dénonçait plusieurs abus d'autorité graves du DG, surtout sa décision de licencier plus de 900 salariés (sur les 3 000) de l'entreprise dans cette conjoncture économique difficile.
Cette décision de licenciement massif qui aurait été justifiée par «un nouveau plan de restructuration interne en vue de limiter les dépenses», a été stoppée net, surtout que «les récents bilans financiers d'Ooredoo Algérie sont stables, voire positifs, indiquent les mêmes sources.
De plus, le syndicat a fait part de plusieurs griefs contre ce responsable, «dont les salaires exorbitants octroyés aux cadres expatriés de l'entreprise et leurs avantages colossaux, alors qu'il ciblait, principalement, les employés algériens qui allaient se retrouver au chômage».
D'autres faits viennent s'ajouter à sa gestion compromise, telle «une réunion du staff de la direction délocalisée, sans raison, au Maroc, durant laquelle environ 40 000 euros ont été dépensés et qui contraste avec la décision de sanctionner les emplois algériens», est-il encore mentionné.
Il fait état, par ailleurs, du fait que «les services de la Sûreté nationale s'étaient saisis de cette affaire et ont procédé hier à l'écoute de ce dirigeant, dans le cadre d'une enquête qu'il ont entamée à ce sujet».
Nickolai Beckers, qui avait été nommé le 4 août 2019 dans ses désormais anciennes fonctions, n'aura tenu que six mois, faisant renouer la société, ainsi, avec l'instabilité managériale.
Pour rappel, cette entreprise privée à capitaux moyen-orientaux, n'en finit pas avec ses problèmes d'encadrement au plus haut sommet de sa hiérarchie. En effet, depuis le départ de l'ancien DG, Joseph Ged, qui avait réussi le sursaut, son successeur, le Néerlandais Hendrik Kasteel, nommé en Algérie le 21 septembre 2016, n'a réellement exercé ses responsabilités que pendant six mois.
Bloqué par les autorités algériennes en refusant le renouvellement de son permis de travail, après qu'il a «signé une décision de rapatriement des dividendes de l'exercice précédant son installation», comme rapporté par des médias il s'était finalement fait remplacer. Le remplacement de celui-ci par le Soudanais, Abdullatif Hamad Dafallah, pour une durée relativement courte, n'a pas permis de retrouver la stabilité.
Il est à préciser que le département des relations publiques d'Ooredoo a rendu public, hier, en fin de journée un communiqué, loin d'être explicite. Dans ce dernier, l'opérateur souligne que suite aux informations relayées par les médias électroniques «ooredoo Algérie ne peut faire de commentaires sur cette question à ce stade. jusqu'à l'heure, Ooredoo Algérie est en train de recueillir les informations y afférentes».

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