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PLF 2020 et avant-projet de loi sur les hydrocarbures

Le FFS les rejette «globalement et dans le détail»

Ils sont qualifiés à la fois d’«antiéconomiques, antisociaux et antinationaux ».

Dans sa déclaration rendue publique, hier, le vieux parti d’opposition «rejette globalement et dans le détail le projet de la loi de finances 2020 et l’avant-projet de loi sur les hydrocarbures». Ils sont qualifiés «à la fois d’antiéconomiques, antisociaux et antinationaux». Par conséquent, il appelle « toutes les forces vives de la nation à se mobiliser avec le peuple pour exiger du régime l’abandon de ces projets, qui avantagent les intérêts étrangers au détriment des intérêts nationaux…». Pour cette formation, «aucune loi engageant l’avenir du pays ne sera efficace et efficiente, si elle n’est pas le résultat d’un consensus et de l’adhésion totale du peuple algérien». Il dénonce des dispositions de ces deux projets de lois que «l’actuel gouvernement, censé gérer uniquement les affaires courantes, s’apprête à promulguer. Ils constituent, une «menace sur le patrimoine du peuple et la souveraineté nationale». D’après le FFS, «ces deux projets, ouvrent la voie au bradage des ressources naturelles du pays et au contrôle de pans entiers de l’économie nationale par les intérêts étrangers». Dans le projet de loi de finances 2020, le parti du défunt Hocine Ait Ahmed, relève que «la suppression de la règle des 51/49% pour les secteurs non stratégiques, donne la possibilité aux investisseurs étrangers de détenir 100% du capital de la société avec la possibilité de transférer la totalité des dividendes en devises». Ce parti fustige également «la levée de la restriction relative à l’endettement extérieur…». «Autoriser un gouvernement illégitime rejeté par tout le peuple sans programme économique à endetter le pays, dette qu’auront à rembourser nos enfants, serait dommageable sur le plan économique, financier et éthique». De plus, «le recours au financement extérieur en position de faiblesse profitera aux établissements financiers étrangers, en imposant des crédits à des conditions désavantageuses pour notre pays». Il critique aussi, le fait, qu’«Avec l’autorisation d’importer des véhicules d’occasion de moins de 3 ans, non seulement le gouvernement ne réduira pas sa facture d’importation, pis encore il encouragera le marché parallèle de la devise, entraînera une perte de la valeur du dinar et causera des pertes d’emplois au niveau des unités de montage avec un recul prévisible de la production locale du fait d’un rapport qualité /prix non compétitif», est-il indiqué. «Cette mesure profitera aux pays étrangers, puisqu’elle leur permettra de renouveler leur parc véhicule et augmentera leur vente de véhicules neufs sur leurs marchés respectifs», estime-t-on.
«Dans le projet de loi sur les hydrocarbures, visant à augmenter l’attractivité du marché pétrolier algérien, les nouvelles dispositions conservent le cadre de la loi de 2005- ouvert au régime des concessions octroyées sur la base d’appels d’offres souvent infructueux- et y introduit les contrats de gré à gré et une révision de la fiscalité…». Il est rappelé que «le régime des concessions donne un droit souverain à la société étrangère qui considère le pétrole comme sa propriété…». «Alors que la nouvelle loi projetée dans le sillage de celle de 2005 maintient le système des concessions, y compris en mer pour l’exploration offshore et n’exclut pas l’exploration du gaz de schiste dans le Sud qui a déjà commencé.» «Quelle urgence y a-t-il à initier ces deux lois au pas de charge par un pouvoir exécutif et un pouvoir législatif illégitimes, alors qu’il s’agit de textes qui engagent l’avenir du pays?», se demande le FFS.

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