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Lors de son Discours à l'occasion du 1er Mai

Le Président a su convaincre

Le Président survolait son texte pour en agrandir la teneur avec force détails.

Ce 1er Mai, le chef de l'État avait rendez- vous avec les travailleurs, et c'est dans le sanctuaire de ces derniers, la Centrale syndicale, qu'il a prononcé un discours qui restera pour longtemps dans les annales de la République. En effet, c'est en homme inspiré que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est adressé aux millions de travailleurs, en appelant à défendre vaille que vaille leur pouvoir d'achat.
Cette date qui a vu l'intervention du premier magistrat du pays est à marquer d'une pierre blanche, relèvent les observateurs. Survenant dans la vie de la nation, les évènements politiques, peuvent imposer au Président la proclamation d'un discours. Et celui de mercredi dernier était, de l'avis de tous, de haute facture, sinon l'un des meilleurs qui est à inscrire à l'actif du locataire d'El Mouradia, de par notamment le naturel, l'engagement et la sincérité de celui qui l'aura énoncé. Face à une assistance attentive et où l'on comptait des représentants de nombreuses filières, Abdelmadjid Tebboune a su choisir les mots qui touchent, qui titillent presque l'inconscient collectif.
À chaque fois, l'orateur était récompensé en retour par de successives salves d'applaudissements, faisant quasiment écho à ces moments forts de l'Algérie post indépendance, où, l'auditoire était en communion avec des présidents passés, de la trempe de feu Houari Boumediene.

L'effort social
Du haut de son pupitre, le Président survolait son texte pour en agrandir la teneur avec force détails et exemples puisés de son long parcours au service de l'État, parsemé, certes, d'obstacles qui n'ont fait que raffermir sa volonté de restituer au peuple, une nation otage d'une «Issaba sauvage» et autre «Bourgeoisie comprador». Brillante donc était l'intervention de Abdelmadjid Tebboune qui a su développer un discours cohérent, à forte teneur sociale.
Il a tour à tour abordé le dossier des retraites, lesquelles connaîtront une hausse qui ira de 10 à 15%. Il a également indiqué que le dossier des métiers à forte pénibilité sera étudié de près avec le partenaire social avec la possibilité d'ouvrir droit à la retraite, après trente ans de service, quel que soit l'âge atteint. Le chef de l'État a surtout annoncé de nouvelles augmentations de salaires, tout en invitant à surveiller de près les effets de l'inflation qui risque d'engloutir ces valorisations annoncées. Il s'agira également de relever la valeur du dinar, dira-t-il, en faisant savoir que bien qu'infime, la montée en valeur du dinar est bien là. «Ces augmentations ne nuiront pas au Trésor bien au contraire, elles rendront sa dignité à une classe moyenne, longtemps victime de la prédation d'une classe bourgeoise affidée à l'étranger...», a-t-il tenu à préciser comme pour rassurer une catégorie sociale fragilisée par des pratiques antinationales. «Je tiens à rassurer le peuple algérien et la classe ouvrière, que l'Algérie se porte bien aujourd'hui et les choses sont retournées à la normale», a-t-il soutenu non sans rappeler «la situation déplorable qu'a connue notre pays avant 2019, dernière année d'une décennie mafieuse». «Toutes les décisions ont été prises au mieux des intérêts des travailleurs et de l'édification d'une Algérie forte», a-t-il souligné.

Troisième économie du continent
Il a descendu en flammes «les discours mensongers qui prétendaient que le Trésor public était dans l'incapacité d'assurer le paiement des salaires des travailleurs et que les réserves de change étaient à leur plus bas niveau», de même qu'il est revenu sur le fléau de la corruption, finalement mis à nu, et qui «avait rongé tous les secteurs une décennie durant, règne de la Issaba, où furent abandonnées la classe ouvrière et les classes moyenne et vulnérable». Il a souligné que ces pratiques avaient pour but de «saper le moral des Algériens et livrer le pays à l'étranger, en mettant l'Algérie à la merci du Fonds monétaire international». «L'économie algérienne est forte!» a martelé Abdelmadjid Tebboune citant un PIB qui est passé de 164 milliards de dollars en 2015 à 270 milliards de dollars en 2023, avec la perspective d'atteindre les 400 milliards de dollars en 2027. «Nous sommes la troisième économie africaine après l'Afrique du Sud et l'Égypte», a-t-il ajouté, confiant et sûr de son propos. La nouvelle Algérie est, aujourd'hui, forte de ses majors d'export. Notamment dans le domaine du ciment, avec une production qui atteint aujourd'hui 40 millions de tonnes, avec à la clé des opérations d'export qui ciblent l'Afrique, l'Asie et l'Europe. «Je salue les travailleurs de ce secteur», a-t-il lancé. Idem pour le rond à béton qui est également exporté par l'Algérie, où, la production intégrée de l'acier est désormais une réalité. Abdelmadjid Tebboune évoquera en outre le bond phénoménal opéré par la production hors hydrocarbures qui atteint les 7 milliards de dollars en 2022 et qui atteindra, voire dépassera les 11 milliards de dollars dans le proche avenir. Tels sont les moments forts d'un discours présidentiel qui fera date.

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