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Affaire tahkout

Le procès reporté au 28 novembre

Le dossier a été réinscrit au rôle, après que la Cour suprême eut accepté le pourvoi en cassation du parquet général.

Le procès de Mahieddine Tahkout a été reporté, hier, à l'audience du 28 novembre prochain, par la 6e chambre pénale de la cour d'Alger. Le report est intervenu suite à la demande de la défense et a été motivé par l'hospitalisation de l'un des détenus, en l'occurrence Rachid Tahkout, frère du principal accusé.
Ce dernier a été extrait de la prison pour être transféré à l'hôpital Mustapha Pacha, à Alger. Le procès en question concerne uniquement le dossier des personnes morales impliquées dans le cadre de cette affaire. Celle-ci a été réinscrite au rôle de la 6e chambre pénale de la cour d'Alger, après que la Cour suprême eut accepté le pourvoi en cassation du parquet général, concernant les sentences pour certaines accusations, et les peines prononcées contre certains accusés, le 18 novembre dernier. La même juridiction a rejeté tous les recours introduits par la défense des accusés, alors qu'elle a accepté, dans la forme et dans le fond, les pourvois en cassation introduits par les parties civiles et l'avocat du Trésor public.
En détention provisoire depuis juin 2019, Mahieddine Tahkout, à la tête d'un réseau de concessionnaires multimarques (Hyundai, Opel, Chevrolet, Suzuki, Fiat, Jeep et Alfa Romeo), d'une usine d'assemblage du constructeur sud-coréen Hyundai (Cima Motors) et d'une flotte d'autobus loués aux secteurs des transports universitaire et urbain, a été condamné à 14 ans de prison ferme. Il est poursuivi pour «obtention d'indus privilèges», «blanchiment d'argent», «incitation d'agents publics à exploiter leur influence pour l'obtention d'indus avantages». Ahmed Ouyahia, plusieurs fois Premier ministre entre 1995 et 2019, et Abdelmalek Sellal, désigné Premier ministre, entre 2014 et 2017 et directeur des campagnes électorales du président-candidat à la présidentielle, Abdelaziz Bouteflika, ont été condamnés à une peine de 5 ans de prison ferme par la cour d' Alger. Les anciens ministres, Youcef Yousfi et Amar Ghoul, ancien ministre des Travaux publics, ont écopé de 18 mois de prison avec sursis et l'ancien ministre des Transports, Abdelghani Zaalane a été acquitté.
L'ancien ministre de l'Industrie Abdeslam Bouchouareb, en fuite à l'étranger, a écopé de 20 ans de prison ferme par contumace. Un mandat d'arrêt international a été émis à son encontre. Par ailleurs, le procès de l'ancien directeur général de l'établissement public Sahel, Hamid Melzi, s'ouvrira également le 28 novembre prochain.
Placé sous mandat de dépôt depuis juin 2019, il est poursuivi, au même titre que les deux anciens Premiers minis-tres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, pour «abus de fonction», outre «la conclusion de contrats en violation de la législation et de la réglementation en vigueur». 

Le procès de Bilal Tahkout reporté au 5 décembre
Le tribunal de Sidi M'hamed a reporté, hier, au 5 décembre prochain, le procès de Bilal Tahkout, fils de l'homme d'affaires Mahieddine Tahkout, poursuivi dans le dossier de Cima Motors. Le procès a été reporté à la demande du collectif de défense. Bilal est poursuivi, ainsi que Hamid, Ali et Brahim Tahkout et la représentante légale de la société Mahieddine Tahkout, Cima Motors, pour entrave au bon déroulement de la justice. 

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