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Réunion de l’Opec

Le rôle majeur de l’Algérie souligné

L’accord d’Alger en 2016 « avait des conséquences importantes pour les pays industriels et pétroliers, rééquilibrant l’économie mondiale, en termes de stabilité des prix du pétrole ».

Lors d'une déclaration faite au Journal télévisé de 20 heures, à la télévision publique algérienne, le nouveau président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole Opec, Haïtham Al Ghaïs, est longuement revenu sur le rôle de leader joué par l'Algérie au sein de cette institution névralgique. Evoquant le rôle effectif de l'Algérie au sein de l'Opep, en commençant par son adhésion en 1969, et «l'accueil historique du premier sommet des dirigeants de l'Opep en 1975», Haïthem mettra en relief «la contribution de l'Algérie à l'émergence du dialogue constructif, au soutien au rapprochement et à la convergence des points de vue entre les États membres, durant toutes les crises et les défis que l'organisation a traversés». Le koweïtien Haïthem a, également, souligné «le rôle effectif et éminent de l'Algérie, en sa qualité de leader pétrolier et économique, et les acquis qualitatifs qu'elle a obtenus dans la maîtrise des équilibres de l'Opep et de l'Opep+, et les conséquences de cela sur les équilibres de l'économie mondiale». Le nouveau patron de l'Opec est également revenu sur l'accord d'Oran en 2008, survenu après l'effondrement des marchés pétroliers, «la première pierre de l'accord Opep + qui était à l'initiative de l'Algérie en septembre Le 28 décembre 2016, lorsque les pays producteurs de pétrole et leurs homologues industriels consommateurs ont conclu un accord qui a jeté les bases de l'accord actuel pour les pays Opep +». L'accord d'Alger 2016, selon le nouveau président de l'Opec, «avait des conséquences importantes pour les pays industriels et pétroliers, rééquilibrant l'économie mondiale, en termes de stabilité des prix du pétrole, dont les fruits ont été récoltés depuis un certain temps. Un grand merci à l'Algérie...». Haïthem El Ghaïs qui n'a pas omis d'exprimer ses vifs remerciements et sa gratitude au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et au gouvernement algérien quant au soutien de sa candidature à la présidence de l'Opep. Faut-il le souligner, les déclarations du nouveau président de l'Oec intervenaient à la veille d'une réunion cruciale de son institution, afin de statuer sur la décision de révision ou non de ses quotas de production, et de suivi du niveau de respect des engagements de l'organisation. Une journée durant laquelle l'Organisation des pays producteurs de pétrole l'Opec est de nouveau sous les projecteurs des grandes puissances mondiales, et des marchés pétroliers internationaux. La réunion d'hier a ouvert la voie grande aux spéculations et aux supputations de toutes sortes, quant aux éventuelles options à prendre en vue de répondre aux besoins exprimés sur les marchés énergétiques mondiaux. Va-t-on vers une annulation des réductions de la production de gaz imposées par un recul de la demande mondiale, due à la pandémie sanitaire de 2020? Y aurait-il un retour vers les quotas précédents? Rien n'est moins sûr, étant donné les déclarations de Haïham Al Ghaïs, à ce sujet. «les marchés pétroliers ne se sont pas encore remis des répercussions de la propagation de la pandémie de Corona... qui a jeté une ombre sur le marché pétrolier», dira-t-il estimant qu'il y a «une légère reprise relative, qui n'est pas complète». En tout état de cause, la 43e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi et la 31e réunion ministérielle Opep et non-Opep, qui se tiennent simultanément, semblent constituer le premier test grandeur nature, pour le nouveau patron de l'Opep. Pour le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, qui prend part à ces travaux via la technologie de téléconférence, il s'agira de défendre les intérêts de l'Algérie et ses positions vis-à-vis de la hausse de production des pays membres. Il convient de rappeler que plus d'une vingtaine de pays (23), prendront part à cette importante réunion, consacrée à «l'étude des conditions et des attentes du marché mondial du pétrole à court terme» et «l'évaluation du niveau de respect des engagements liés à la production de la déclaration de coopération des pays pour le mois de juin».

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