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REMANIEMENT MINISTÉRIEL ET PLAN DE REDRESSEMENT DU FLN

L’empreinte du Président Bouteflika

Le limogeage de six ministres FLN du gouvernement par le chef de l´Etat avant-hier et leur remplacement par des proches du cercle présidentiel, est le signe annonciateur que le dernier quart d´heure de la rivalité Bouteflika-Benflis pour l´élection présidentielle de 2004 est arrivé.
Le remaniement ministériel partiel, opéré par le Président Bouteflika dans le gouvernement Ouyahia, est intervenu quelques heures à peine après deux événements majeurs: la confirmation de la candidature de M.Benflis à la présidence lors de la session du comité central du FLN, d´une part et la mise en place d´une commission exécutive
à Djelfa par les contestataires en vue d´organisation d´un congrès de redressement d´autre part. A signaler que plusieurs membres de ce fameux «congrès de redressement du FLN» ont été nommés à des postes de ministre dans le gouvernement. Ce qui donne à ce remaniement un caractère éminemment politique. Autrement dit, le Président Bouteflika serait derrière ce mouvement. Par conséquent, la lutte sourde qui oppose MM.Bouteflika et Benflis depuis des mois autour du contrôle du FLN, dans la perspective de l´élection présidentielle, éclate au grand jour.
En outre, le FLN, majoritaire à l´Assemblée populaire nationale (APN), n´est pas à l´abri de nouvelles surprises. Par ailleurs, ce remaniement pourrait être le prélude à la dissolution de l´APN. Déjà, le Rassemblement national démocratique (RND) affiche un appétit vorace. Le parti du Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, multiplie les déclarations de presse dans lesquelles il n´hésite pas à s´attaquer ouvertement à la citadelle de Hydra, en favorisant un mouvement de reddition de ses élus en faveur de l´ex-parti majoritaire. Certains analystes de la scène politique voient dans l´agitation actuelle du RND, une alliance stratégique qui se tisse entre le Président Bouteflika et son Chef du gouvernement dans la perspective du soutien au premier lors de l´élection présidentielle de 2004. Toutefois, d´autres analystes avancent que le Chef du gouvernement en homme d´Etat et diplomate averti, serait en train de surfer sur les contradictions actuelles au sommet de la hiérarchie du pouvoir. Ouyahia garderait toutes ses chances pour une éventuelle surprise électorale vers la fin de l´année, selon certaines indiscrétions. La suspension des journaux seraient même un coup de poignard que les ennemis d´Ouyahia lui ont planté dans le dos pour le discréditer auprès de l´opinion.
Selon les analystes, le coup aurait réussi à voir la radicalisation des positions du mouvement des ârchs envers le Chef du gouvernement.
Enfin, les jours à venir sont annonciateurs de grands chambardements au niveau de la sphère politique. En attendant, le comité central du FLN est en session ouverte.
Un scénario semblable à celui de l´époque où Abdelhamid Mehri, secrétaire général du FLN, a laissé une session du CC ouverte pendant trois mois.
Une telle situation laisserait le FLN à la merci des courants d´air.

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