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Plan d’action du gouvernement

Les chantiers de la rentrée

Sur le plan de la diversification de l’économie, l’Algérie est entrée dans une nouvelle dynamique où l’export commence à connaître un regain d’activités.

À quelques semaines d'une rentrée sociale qui s'annonce inédite, sur plus d'un plan, des chantiers importants attendent le gouvernement de Benabderrahmane. Bien que dans une certaine mesure, certains secteurs semblent suivre une courbe positive dans l'accomplissement des feuilles de route assignées, il n'en demeure pas moins que beaucoup reste à faire dans l'immédiat. Au regard du Plan d'action du gouvernement et les engagements du président de la République, constituant la feuille de route globale du gouvernement, ils sont nombreux ces chantiers à accuser certaines lenteurs et à attendre d'être boostés. Sur le plan des réformes structurelles, comme souligné par les instances internationales spécialisées, l'urgence est signalée étant donné que les prix des marchés mondiaux des hydrocarbures restent très versatiles.
Le gouvernement est appelé, ainsi, à renforcer la cadence des réformes engagées, notamment dans le sens d'une refondation du système financier et fiscal, ainsi que du modèle économique à emprunter. Dans son intervention face à ses interlocuteurs du FMI, dont le directeur du département du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Moac) au FMI, Jihad Azour, l'ex-ministre des Finances Abderrahmane Raouya avait assuré que «le processus de mise en oeuvre des réformes structurelles est ambitieux»,et qu'il «ne sera pas freiné par la hausse des recettes des hydrocarbures», dira-t-il exprimant par la même, «la détermination des pouvoirs publics à poursuivre le processus» en question. Faut-il le signaler, sur le plan de la réforme du système de la fiscalité et de la loi sur le crédit et la monnaie, le gouvernement semble prendre tout son temps. Des niches financières, non négligeables, sont à prévoir dans ce cadre, et sont à même de renflouer les caisses du Trésor public, en dehors de la rente pétrolière. Le ministre des Finances qui vient de se voir confier les rênes de ce secteur névralgique, semble réussir progressivement cette mission délicate. «L'ambition du gouvernement est d'aboutir à l'inclusion fiscale et financière et l'intégration du secteur informel», devait-il préciser face à ses interlocuteurs du FMI. En matière de réformes structurelles, le président semble opérer des interventions chirurgicales minutieuses, afin d'aboutir à l'amorce d'un appareil économique renouvelé. Il faut dire que le programme des réformes a été lourdement contrarié par les effets inflationnistes et les cours mondiaux des matières premières et des prix à la consommation sur les marchés internationaux, du fait du conflit en Ukraine. Cela, en plus des répercussions sociales de la crise pandémique du Covid-19. Le gouvernement a dû consentir des mesures sociales importantes, afin de juguler les courbes inflationnistes et réduire leurs effets sur les populations vulnérables.
En matière de réforme du système fiscal et financier, le gouvernement est également attendu dans l'épineux dossier des subventions sociales auquel le Président accorde une attention particulière. Sur ce plan, certains secteurs corollaires, budgétivores tels que la solidarité nationale sont appelés à une mue nécessaire, afin de rationaliser les ressources financières et matérielles. Il n'est pas logique que des budgets colossaux soient attribués à pareils secteurs, sans contreparties de résultats sur le terrain social. Sur le plan de la diversification de l'économie, sur la base des chiffres communiqués récemment, l'Algérie est entrée dans une nouvelle dynamique où l'export commence à connaître un regain d'activités. Il est vrai que ce n'est pas le grand boom, mais c'est tout de même des niches importantes et pérennes qui sont appelées à être renforcées dans le cadre de la feuille de route sectorielle. L'export commence à prendre un autre virage et devra faire l'objet de mesures hardies, afin d'en faire une source majeure à grande valeur ajoutée pour l'économie nationale. Sur le plan de la stratégie industrielle à suivre, le président de la République a déjà indiqué les grands axes à suivre, notamment à travers le secteur des mines et de l'énergie et des énergies renouvelables. Le président Tebboune plaçant la barre haute, à chacune de ses sorties médiatiques et interventions, lors des rencontres périodiques avec la presse et autres événements,
le gouvernement de Benabderrahmane est appelé à faire montre d'une grande capacité d'anticipation, de veille et de réactivité face aux attentes soulevées. Décidément, le gouvernement Benabderrahmane semble avoir beaucoup de pain sur la planche.

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