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Cyberattaques, fake news et manipulation, à quelques semaines des élections locales

Les dernières cartouches des imposteurs

Cela pour dire que sur le terrain, l'Algérie sait se battre grâce à ses enfants. Mais dans le cyberespace, la guerre n'est pas finie pour autant.

La scène politique nationale se distingue par une certaine léthargie qui précède, paradoxalement, les rendez-vous électoraux. Très occupés à dresser leurs listes, avec ce que cela suppose comme démarches auprès des citoyens-électeurs pour les parrainages et le casse-tête juridique pour la validation de leurs listes électorales, les partis politiques vivent dans leur bulle et ne contribuent pas à la vie de la société. La hausse des prix des produits de première nécessité, les nouvelles dispositions du projet de loi de finances, le débat mémoriel entre l'Algérie et l'ancienne puissance coloniale et au sein même de la société, sont autant de sujets laissés à l'appréciation des réseaux sociaux, gangrenés par l'intox et la manipulation. L'échéance électorale du 27 décembre prochain, dernière pierre de l'édifice institutionnel que le président de la République s'est engagé à renouveler ne parvient pas à trouver sa place dans un brouhaha ambiant qui voit les cyber-mercenaires rémunérés par des puissances étrangères multiplier de férocité contre l'Algérie. Les fausses nouvelles balancées sur Internet ont pour seul objectif de brouiller l'image de l'Algérie et annuler l'effort que fournit l'Etat tant au plan politique que social. L'intox sur la prétendue pénurie d'huile distillée récemment sur les réseaux sociaux, après les coups presque réussis de la farine et de la semoule illustrent, si besoin, l'acharnement permanent sur la société, avec l'objectif de créer des situations de désordre social. On retiendra dans la longue liste des tentatives de créer le chaos dans le pays la criminelle série d'incendies qui a provoqué 90 morts sur une importante bande forestière du nord du pays. Il y a eu, également, le lâche assassinat du jeune Djamel Bensmaïl. Tous les ingrédients étaient réunis pour provoquer une explosion de la société. Cet affreux épisode qui a succédé à une tentative de noyauter une campagne citoyenne pour faire parvenir de l'oxygène aux malades de la Covid-19 devait être, pour les initiateurs des incendies, le coup de grâce pour abattre l'Algérie. Mais la formidable réaction du peuple algérien avait fait échouer cette stratégie. La réaction n'était pas seulement populaire. Les arrestations de membres des deux organisations terroristes, le MAK et Rachad, derrière ces tentatives criminelles, confirme la détermination de l'Etat d'en finir une bonne fois pour toutes avec les ennemis de l'unité nationale.
Les batailles de l'oxygène et des incendies ont été remportées de haute lutte. Et on en veut pour preuve tous les générateurs d'oxygène dont ont bénéficié plusieurs hôpitaux bien après la fin de la crise, ainsi que les opérations de reboisement qui touchent l'ensemble des massifs forestiers incendiés. Cela pour dire que sur le terrain, l'Algérie sait se battre grâce à ses enfants. Mais dans le cyberespace, la guerre n'est pas finie pour autant. Les rumeurs les plus insensées continuent à circuler et les mercenaires planqués outre-Méditerranée tentent de donner de la lutte contre la subversion, l'image de harcèlement de militants démocrates. On les voit gonfler de petites manifestations qu'ils organisent dans des capitales par le biais de posts sur les réseaux sociaux, donnant aux ennemis de l'Algérie l'opportunité d'injecter leur venin. On les a même vus tenter de détourner l'attention de l'opinion sur l'anniversaire du massacre du 17 octobre 2019 en forçant le trait sur ce qu'ils appellent «un régime totalitaire». Pas un mot de travers à l'endroit de la France ou du Maroc, mais ils imaginent toutes les tares et les collent à l'Algérie. Jusqu'aux dernières intempéries qui leur ont inspiré une émission sur une radio Web intitulée L'Algérie, la puissance noyée, en référence aux dernières intempéries. Il y a même un chef de parti qui, toute honte bue, a partagé sur Facebook, une photo avec un commentaire stupide. C'est donc dans ce climat plutôt détestable que vont se tenir les prochaines élections locales.
Ces mercenaires du Web affûtent sans doute leurs armes pour les discréditer, comme ils ont tenté de le faire avec les élections législatives.

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