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Pour pallier la flambée des prix des fournitures scolaires

Les projections de l’Anade

Les producteurs de fournitures scolaires, réunis en Association des fabricants des articles scolaires et de bureautique, Afaas, avaient tiré la sonnette d’alarme, il y a quelques années, sur cet état de fait .

L'Agence nationale d'appui et de développement à l'entrepreneuriat, Anade, ex-Ansej, vient de lancer un appel aux jeunes porteurs de projets, à investir dans le domaine de la production des articles scolaires et de la bureautique.
L'Anade, qui a rendu public cet appel via sa page facebook et son site Internet, évoque une approche économique nouvelle, basée sur la prospection des besoins du marché. L'agence, qui confirme que le domaine est ouvert aux jeunes porteurs d'idées et de projets, afin qu'ils investissent dans la production, précise que ces entreprises sont tenues de proposer des produits de qualité pour atteindre l'autosuffisance et passer à l'export. Selon les statistiques officielles, le pays compte quelque 120 microentreprises activant dans le domaine de la production de fournitures et articles scolaires. Il s'agit, en fait, de petites entreprises spécialisées dans «la production de livres, couvre-livres, protège-cahiers, stylos, livres pédagogiques et contes pour enfants, ardoises de toutes sortes, ruban adhésif, équerres, portefeuilles, colle, tabliers, tableaux, stylos, règles de toutes sortes... et autres articles et fournitures scolaires indispensables. L'ex-Ansej estime que «ces entités économiques, bien qu'elles soient importantes dans la production des effets scolaires, restent insuffisantes quant à répondre convenablement à la demande nationale». Sur un autre registre, l'Anade compte également favoriser l'extension et le redéploiement d'activités au profit des microentreprises qui le souhaitent. Les extensions peuvent même aller jusqu'à toucher la nature des activités. Ces changements d'activités sont soumis à certaines conditions énumérées dans un cahier des charges. Il y a quelques années seulement, les producteurs de fournitures scolaires, réunis sous la bannière de l'Association des fabricants algériens des articles scolaires et bureautique, Afaas, avaient tiré la sonnette d'alarme, à plusieurs reprises, sur un certain nombre de difficultés et d'entraves liées à l'exercice de leur profession. Parmi les griefs retenus par cette association, on notera la concurrence déloyale. L'Afaas avait pointé du doigt, alors, les importations en masse d'articles scolaires bon marché, dont la qualité reste à vérifier. De son côté, le ministre du commerce, Kamel Rezig, qui avait regroupé les fabricants et les importateurs d'articles scolaires en septembre 2020, avait exhorté les différents intervenants à se concentrer sur la disponibilité des fournitures et des articles scolaires.
Le ministre avait même promis une série de mesures visant à protéger la production nationale. Quant aux importateurs, Rezig les avait appelés à «penser sérieusement à transformer leurs activités et tirer profit de leur expérience dans le domaine de l'importation, pour investir localement puis exporter». Il y a lieu de préciser que l'annonce de l'Anade, qui coïncide avec une rentrée scolaire, à tout le moins, difficile pour les ménages, se veut une mesure palliative réelle des récurrentes problématiques de hausse des prix des fournitures scolaires. Espérons seulement que des mesures réelles et incitatives interviendront, afin de mettre de l'ordre dans ce secteur. Pour rappel, à l'instar des autres volets de la rentrée sociale en Algérie, la rentrée scolaire a connu une reprise en dents de scie. En effet, les ménages à faibles et moyens salaires ont vécu au rythme des hausses des fournitures et effets scolaires, à l'occasion de cette reprise des classes. Selon les experts et les analystes, la hausse des prix des fournitures scolaires a atteint les alentours de 40%, estime-t-on pour cette année. Les ménages ont eu fort à faire, avec les multiples flambées, notamment celles des produits de large consommation. Pour pallier ces désagréments et ces déséquilibres perpétuels, les pouvoirs publics semblent opter pour une solution qui pourrait s'avérer être judicieuse.

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