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Sid Ahmed Ben Arbia, DG par intérim de l’Anpt, à L’Expression

«Startupeurs, nous sommes avec vous»

Dans cet entretien, Sid Ahmed Ben Arbia, DG par intérim de l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (Anpt), revient sur l'engagement de cette institution publique à soutenir les jeunes porteurs de projets innovants.

L'Expression: Les experts mondiaux du domaine des TIC affirment que la Covid-19 a accéléré l'émergence des start-up? Qu'en est-il pour les start-up algériennes?

La crise sanitaire a encouragé l'utilisation de la technologie digitale et l'innovation. Elle a projeté sur le devant de la scène les start-up ayant pris con-science de ce qui est attendu d'elles. Certains startupeurs ont trouvé le moyen de s'adapter rapidement aux besoins du marché afin de s'imposer comme acteurs incontournables.
Nos start-up ne sont pas en reste de ce qui se passe dans le monde.
Nombreux sont les jeunes porteurs de projets qui ont réussi à tailler leur part en se positionnant dans des secteurs porteurs, en quête de développement, à l'instar de l'éducation, l'agriculture et la médecine.

Quel est le rôle de l'Anpt en cette période marquée par l'engagement des pouvoirs publics à façonner un écosystème favorable à leur émergence? Autrement dit, comment l'Anpt accompagne-t-elle les jeunes porteurs de projets?

Le rôle de l'Anpt est de montrer aux jeunes porteurs de projets où est-ce qu'il faut mettre le curseur. Nous accompagnons les porteurs de l'étape de la pré-incubation, jusqu'à celle de la création du registre du commerce.

Pouvez-vous être plus explicite?

Tout commence par la phase de maturation de l'idée. Les porteurs de projets viennent souvent avec des idées intéressantes, mais n'ont pas encore cerné ce qu'ils veulent faire. D'autres ne sont pas aptes à la création et la gestion d'une entreprise. Donc, nous les accompagnons pour qu'ils puissent se concen-trer sur la création d'idées de produits viables et développés. Cela passe par leur encadrement pour la création d'un business-plan qui s'adapte aux besoins du marché. Nous formons les jeunes pour qu'ils puissent avoir une stratégie de communication et de marketing. Nous mettons à leur disposition des notions qui les aideront à devenir des gestionnaires de leurs futures entreprises.
Et puisque notre rôle consiste à encourager l'esprit entrepreneurial à travers une stratégie d'encadrement efficiente, l'Anpt offre également aux porteurs de projets la possibilité d'hébergement et cela à des prix symboliques. Car, nombreux sont ceux qui ont des difficultés à trouver des financements. Nous avons hébergé plus de
100 start-up. Celles-ci sont déjà lancées.

Le Technoparc de Sidi Abdallah est très connu, y a-t-il d'autres projets similaires qui sont envisagés dans le futur?

Nos incubateurs sont le premier instrument public dont la mission consiste à créer le lien entre partenaires industriels, académiques et acteurs économiques afin de promouvoir un écosystème fort et florissant dans les TIC, à l'échelle nationale.
Nous disposons actuellement de plusieurs parcs technologiques, comme celui de Sidi Abdallah, Bordj Bou Arréridj et Annaba (une partie est fonctionnelle, l'autre est en phase de projet). On travaille pour le lancement de trois Technoparcs, à Oran, Ouargla et Annaba.
Pour faciliter la tâche, pendant la Covid-19, nous avons virtualisé le process d'incubation, de la phase de porteurs de projets jusqu'à celle de start-up, et on a touché 45 wilayas.

Le manque de synergie entre les parties prenantes (gouvernement, universités et créateurs de start-up), est présenté comme une difficulté au développement des start-up en Algérie. Qu'est-ce que vous avez prévu dans ce sens?

Je souligne, dans ce sens, que nous avons signé plus d'une quarantaine de conventions avec des universités pour les aider à la création d'incubateurs. Nous comptons lancer un incubateur à El Bordj et à Oran en partenariat avec l'université.
Nous somme aussi disposés à intégrer des porteurs de projets innovants éligibles à l'incubation, provenant des universités dans les incubateurs de l'Anpt.
Je profite de votre question, également, pour noter que l'Anpt est engagée à assurer une participation efficace du secteur de la formation professionnelle, à l'économie nationale. Nous avons, récemment, signé plusieurs conventions avec des établissements de ce secteur à Alger.
L'Anpt est, ainsi, disposée à former les formateurs à la sensibilisation à l'entrepreneuriat au profit des stagiaires concernés. Ses actions ne se limitent pas à la capitale.
Nous allons également signer, très prochainement, d'autres conventions avec les différents établissements du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels à la wilaya
d'El Bordj. Je souligne, dans ce sens, que nous avons tracé, pour chaque wilaya, différentes méthodes et stratégies de développement de l'écosystème des technologies de l'information et de la communication.

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