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Démolition des constructions illicites habitées

Tebboune veut éviter les dérapages

Le chef de l'État a donné des instructions fermes afin que les cas concernés soient tranchés en toute équité...

Fini la récréation! Depuis quelques mois, l'État a décidé de mettre fin à l'anarchie qui règne dans le pays. Marchés informels et constructions illicites sont notamment, dans la ligne de mire des autorités. Des opérations coup de poing sont menées ces dernières semaines pour mettre fin à ces fléaux qui empoisonnent la vie des citoyens et leur environnement. La démolition des constructions a le plus fait parler d'elle, du fait de l'envergure qu'elle a pris. Des résidences entières ont été détruites, des villas irriguées sur des domaines maritimes ont été abattues. Comme celle dans la wilaya de Boumerdès ou à Béjaïa (Aït Mendil) qui sont des champignons qui ont poussé directement sur la plage!
Des opérations saluées par la majorité de la population même si certains citoyens craignent que cela n'ouvre la voie à certains dérapages. Chose que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, veut absolument éviter. C'est ainsi qu'il a évoqué ce dossier hautement sensible lors du dernier Conseil des ministres. Le chef de l'État a donné des instructions fermes afin que les démolitions se fassent suivant «un plan étudié minutieusement». Il a ordonné aux walis de préparer ces plans. «Ils doivent le soumettre au ministre de l'Intérieur qui se prononcera de manière définitive», souligne le président Tebboune. Ces instructions claires du premier magistrat du pays ne signifient pas la suspension des opérations en cours. Il s'agit plus de réglages qui ne concernent que les logements déjà habités. D'ailleurs, il insiste sur le fait que la démolition des constructions habitées ne doit pas intervenir en hiver. Cela afin que des familles ne se retrouvent pas à la rue dans le froid et sous la pluie.
Cette mise au point de Tebboune devra ainsi éviter une double sanction à des propriétaires déjà victimes de la bureaucratie algérienne. Car, c'est un secret de Polichinelle de dire que certains ont pris le risque de construire sans permis à cause des blocages au niveau des administrations.
Des demandes de permis sont déposées sans qu'aucune suite ne soit donnée. Aucune réponse, alors que la loi mentionne que cela doit se faire en moins d'un mois. Pis encore, certains les orientent chez des «intermédiaires» qui peuvent vous l'obtenir immédiatement. Ces pratiques sont moins présentes qu'avant, mais elles existent encore. Les citoyens sont alors devant deux choix, soit ils attendent, soit ils prennent le risque de bâtir en espérant être régularisés un jour. Un dilemme que Tebboune avait tenté de régler à l'époque où il occupait le portefeuille de l'habitat.
Il avait lancé la régularisation des constructions illicites et non conformes au permis de construire. Il l'a relancée, en 2021, après avoir pris les rênes du pays. Néanmoins, force est de constater que l'administration locale n'a pas suivi le «rythme».
Certains dossiers sont depuis des années en attente de traitement, malgré les innombrables relances. C'est dans ce sens que le président de la République a soutenu le fait que le «ministre de l'Intérieur se prononcera de manière définitive après épuisement de toutes les voies de règlement administratif et réglementaire». Les bâtisses qui ne reprennent pas un danger, ou non, agressent l'environnement ou les domaines maritimes qui pourront ainsi être sauvés. Une décision des plus sages, qui doit permettre aux cas concernés d'être tranchés en toute équité...

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