{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Élections locales

La scène politique se réconcilie avec l’urne

La participation aux échéances électorales est l’occasion, pour les citoyens, de contribuer, d’une manière effective, à l’élaboration des politiques.

Les unes après les autres, les formations partisanes, en phase de composer la nouvelle scène politique, ont annoncé leur adhésion et leur participation au processus électoral dans sa dernière étape, en l'occurrence, les élections locales prévues le 27 novembre prochain. Il faut dire que cette ultime étape du processus constitutionnel se distingue particulièrement, des autres rendez-vous électoraux par un début de consensus autour de l'importance de renouer avec l'activité électorale et ce, dans une grande prise de conscience, autant de la part des citoyens que de la part des participants, sur la nécessité de rétablir des relations saines entre l'administré et l'administration, loin des anciennes pratiques et en adéquation avec les urgences et les défis de l'heure. Sur le terrain, avec l'engouement inédit des partis pour cette échéance électorale, les élections locales se présentent comme le couronnement d'un travail de longue haleine et la réussite d'un défi des plus déterminants pour l'émergence de l'Algérie nouvelle, à savoir fédérer les Algériens autour de l'unique importance de la stabilité et de la souveraineté du pays. C'est l'un des leitmotivs forts de la scène politique actuelle, où les formations politiques les plus récalcitrantes, par le passé, aux élections, celles qui ne répondaient que par le boycott et la méfiance, à l'image du FFS et du PT, ont été convaincues par le changement qui s'est opéré sur le terrain à travers le franchissement des étapes cruciales telles que le référendum pour la révision de la Constitution et les législatives. Tel est, aussi, le cas pour les derniers à annoncer leur participation, comme le mouvement Ennahdha, qui considère que «la participation aux échéances électorales est l'occasion, pour les citoyens, de contribuer, d'une manière effective, à l'élaboration des politiques et du processus de prise des décisions relatives à l'intérêt général. Cette participation offre l'opportunité aux citoyens de jouer efficacement leur rôle dans la vie politique. Le phénomène d'abstention contribue à la perte de confiance en les responsables et les partis politiques, ainsi qu'à l'absence de programme de sensibilisation et la baisse du niveau d'instruction». Même son de cloche pour le MSP, qui réaffirme sa position, précisant que «le mouvement poursuivra son combat politique constructif en participant à ces élections locales et ne ménagera aucun effort au service du pays. En dépit de la conjoncture actuelle qui prévaut dans le pays, le MSP ne cédera pas au désespoir et à la frustration politique, et reste disposé à participer au débat et au dialogue constructifs avec toutes les parties, pour concrétiser le consensus politique au service du pays». Dans cette nouvelle configuration, la scène politique semble se nourrir des accomplissements du processus démocratique, qui ont fini par contribuer à la réussite du passage d'une scène politique, où les divergences et les conflits, autant que les ambitions partisanes primaient sur l'intérêt suprême, à une vie politique reflétant une image réelle de l'Algérie actuelle, dans sa complexité certes, mais également dans ses capacités à rebondir. Cela étant, face à une vision pessimiste que certaines parties voudraient maintenir, la riposte est venue à travers cette mobilisation autour de ce dernier rendez-vous électoral majeur. Une mobilisation qui, visiblement, a été motivée par un regain de confiance dans les institutions récemment renouvelées, qui ont montré, à l'image des débats pour l'adoption du Plan d'action du gouvernement, que les paramètres de gestion et de fonctionnement ont, désormais, revêtu l'habit de la transparence, où les représentants du peuple sont passés de l'éternel réflexe de la main levée, à la critique franche et constructive. À cela s'ajoutent les différentes décisions et mouvements opérés dans tous les secteurs, annonciateurs de grandes réformes, la prise en charge des dossiers brûlants, dans une conjoncture lourdement affectée par la crise sanitaire et notamment l'émergence d'une vision globale de gouvernance, essentiellement orientée vers la rupture avec les pratiques du passé, en pleine harmonie avec les attentes et les préoccupations du peuple. Autrement dit, si aujour-d'hui, les formations politiques renouent avec le processus électoral, c'est qu'elles n'ont, tout simplement, pas trouvé les facteurs et les raisons qui les ont fait fuir par le passé. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours