Quand la volonté politique y est...
il y a exactement trois années judiciaires, devant les élus de la nation, avec sa légendaire franchise, emprunte de l'accent du parquetier général, qu'il avait été, Belgacem Zeghmati, l'ancien ministre de la Justice, garde des Sceaux, avait, pour faire comprendre une bonne fois pour toutes, que l'assaut donné contre la supposée imprenable «citadelle», qu'était la corruption généralisée, était définitivement lancé, que c'est surtout grâce à la volonté politique des nouveaux dirigeants, que cette action d'envergure a pu avoir lieu. Il a dit, le regard perçant, les sourcils en accents circonflexes, et le port droit, que la présence seule de la volonté politique, a permis, en un laps de temps, de tenir plus de procès contre la corruption, qu'en 2006, date de la promulgation du Code. «Sans la volonté politique, même avec les meilleurs magistrats de la planète, les meilleurs flics, nous n'aurions jamais satisfait les assoiffés de justice, ceux qui croyaient en une mise en scène, juste de quoi calmer les rancoeurs et les ardeurs du peuple, qui n'en pouvait plus!
