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Hôpital algéro-qatari-allemand

Un projet pilote

Il ne faut pas que ces infrastructures spécialisées soient transformées en hôpitaux de médecine générale.

L'hôpital de haut niveau algéro-qatari-allemand, annoncé par le président de la République, doit servir de modèle pour l'édification de nouvelles infrastructures de santé spécialisées, indique le professeur Tahar Rayane, président de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale Alger chaîne 3, le professeur Rayan, à l'instar de ses confrères et autres spécialistes, a appelé à maintenir le cap sur la vocation allouée à cette importante structure de santé, à savoir les soins hautement spécialisés. «Il ne faut pas que ces infrastructures spécialisées soient transformées en hôpitaux de médecine générale», a-t-il prévenu tout en saluant le caractère innovant du projet.
Rappelons qu'un mémorandum d'entente sur ce projet a été signé, début octobre, à Alger. Ce mémorandum d'entente a été paraphé, côté algérien, par le directeur de la santé et de la population de la wilaya d'Alger, Lahlali Lahlali, et côté qatari par le président du conseil d'administration de Qatari Igrd Investment holding Group, Mohamad Moataz al Khayat. Le paraphe ayant eu lieu en présence du ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi et de l'ambassadeur de l'État du Qatar à Alger, Abdulaziz Ali Naama. À cette occasion, le ministre de la Santé a affirmé que «la signature de ce mémorandum d'entente pour la réalisation d'un complexe sanitaire important regroupant des spécialités pointues intervient en application des orientations des dirigeants des deux pays et en prélude à d'autres projets à réaliser entre les deux pays». Notons que le Qatar s'est toujours dit prêt à investir dans le projet, dès son annonce par le chef de l'État, Abdelmadjid Tebboune. C'est en février dernier que le chef de l'État a eu à évoquer, en Conseil des ministres, le projet de réalisation d'un hôpital moderne en Algérie, en partenariat avec l'Allemagne et le Qatar. Abdelmadjid Tebboune avait alors insisté sur l'obligation de commencer les préparatifs pour la réalisation de cette grande infrastructure. «Je voudrais que nous construisions ensemble un grand hôpital à Alger. Un établissement qui couvre toutes les spécialités de la médecine», avait eu, en outre, à soutenir le président de la République dans un entretien qu'il avait accordé, en novembre 2021, à l'influent quotidien allemand
Der Spiegel, soulignant que l'Algérie serait disposée à financer une «grande partie» de ce projet. La première pierre de l'hôpital algéro-qatari-allemand sera posée le 2 novembre prochain, a-t-on indiqué, dimanche dernier, à l'issue du Conseil des ministres, présidé par Abdelmadjid Tebboune. Le président de la République, a, alors, souligné qu' «il s'agit par la création de cet édifice médical de prendre en charge la majorité des cas et des interventions chirurgicales, notamment celles difficiles qui nécessitaient un transfert vers l'étranger».
Le président Tebboune a également ordonné «de créer des hôpitaux spécialisés en urgences comme une expérience pilote avant de la généraliser, tout en maintenant les spécialités au niveau des grands hôpitaux». Cet hôpital moderne d'une capacité de 400 lits, sera implanté au niveau de la région de Sidi Abdallah, à Alger et devra être réceptionné dans les deux prochaines années. Cet hôpital offrira des services de santé de qualité en fonction des besoins exprimés, notamment les spécialités qui nécessitent le transfert des patients à l'étranger, telles la neurochirurgie, la scoliose, la greffe du foie et la chirurgie cardiovasculaire chez l'enfant, ainsi que d'autres spécialités. 

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