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Les signaux d’une Palestine libre

Rarement le Conseil de sécurité a eu une activité aussi intense autour de la cause palestinienne, que ces dernières semaines. Même si cette instance suprême de l'ONU est verrouillée par le système du veto, l'Algérie, qui en fait partie depuis moins de deux mois, a su la transformer en tribune pour défendre le droit des Palestiniens à un État indépendant et souverain. L'on se souvient qu'à son élection au siège qu'elle occupe depuis le 1er janvier dernier, l'Algérie n'a pas fait secret de ses intentions de militer pour l'autodétermination des deux derniers peuples vivant actuellement sous occupation. Le Sahara occidental et la Palestine ont toujours constitué les grandes constantes de sa diplomatie. La saisine du Conseil de sécurité de l'ONU en faveur d'un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza traduit clairement une détermination de l'Algérie de prendre à témoin l'humanité entière de la barbarie du régime sioniste.
Il n'est pas dit que la résolution aboutisse, en raison du soutien inconditionnel qu'apportent les États-Unis à Israël. Mais dans le même temps, cette nouvelle séquence diplomatique qui met l'État sioniste dans le box des accusés permet de constater l'injustice de l'actuel ordre mondial qui laisse le champ libre à un État colonialiste de pratiquer un génocide au XXIe siècle. L'Algérie, qui milite en faveur d'un monde multipolaire depuis près de 50 ans a, faut-il le souligner, inscrit cette question dans ses intentions en tant que membre du Conseil de sécurité. Là aussi, il n'est pas du tout aisé d'amener une révolution diplomatique à l'échelle mondiale. Mais les observateurs du monde entier reconnaissent l'action de l'Algérie dans la lutte contre l'apartheid. Le régime afrikaner avait le soutien des États-Unis et tout le clan occidental, mais il est bel et bien tombé. Et l'Algérie y était pour quelque chose. C'est Mandela lui-même qui l'a affirmé.
L'Histoire ne se répète peut-être pas, mais il lui arrive de bégayer. L'élection de l'Algérie au Conseil de sécurité, l'attaque de la résistance palestinienne, le 7 octobre de l'année dernière, l'horrible guerre déclenchée par l'entité sioniste contre deux millions d'innocents, les saisines de la CPI et de la CIJ, la coordination entre l'Algérie et l'Afrique du Sud pour confondre Israël sont des signaux forts, d'une fin proche du sionisme. Mis bout à bout, tous ces évènements répondent aussi à l'émergence de nouveaux pôles de puissance, à une revendication affirmée d'un nouvel ordre mondial multipolaire où le veto se devra d'être juste et justifié. Tout cela est une gigantesque vague qui emportera l'ancien monde. Et la Palestine sera libre. 

De Quoi j'me Mêle

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