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Les Sahraouis de France ont adressé une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU

«Il faut nous protéger dans nos territoires occupés»

Ils rappellent que «le Conseil doit assurer la protection des travailleurs sahraouis dans les territoires occupés, libérer tous les détenus politiques dans les prisons marocaines».

La cause sahraouie ne cesse d'avoir plus de reconnaissance au niveau international. Même si certaines puissances internationales traditionnelles jouent les trouble-fêtes dans le sens de retarder le processus de l'autodétermination du peuple sahraoui pour accéder à son Etat indépendant. Dans ce sens, les Sahraouis de France ont publié un communiqué adressé aux organismes internationaux de protéger les Sahraouis dans les territoires occupés sous forme d'appel en soulignant que «Nous sommes inquiets face à la dégradation de la situation des travailleurs sahraouis dans les territoires occupés; Nous appelons le Conseil de sécurité à assurer leur protection, à libérer les détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines et à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination», lit-on dans le communiqué.
Pour rappel, le communiqué a été publié à l'occasion du 50ème anniversaire de la création de l'Union Générale des Travailleurs de Saguia El Hamra et Rio de Oro. Les Sahraouis de France ont rappelé la situation dans laquelle se trouvent les travailleurs sahraouis dans le territoires occupés en exprimant leur inquiétude face «à la situation à laquelle sont exposés les travailleurs des territoires occupés: le chômage, la marginalisation, les abus, les tentatives de meurtres et toutes les formes de violations des droits de l'homme», et d'ajouter: «Nous sommes particulièrement préoccupés par la situation des travailleurs du Sahara occidental occupé, suite à la reprise de la guerre depuis la violation du cessez-le-feu par le Maroc, le 13 novembre 2020, les Sahraouis établis en France affirment qu'à la lumière de cette guerre, le Maroc a trouvé l'occasion de doubler le siège militaire, policier et médiatique à l'intérieur des territoires sahraouis», atteste le communiqué.
Les Sahraouis de France ont expliqué les raisons qui font que le peuple sahraoui dans les territoires occupés subit toujours une situation insoutenable en matière du respect des droits élémentaires. A ce propos, les représentants de la communauté sahraouie en France ont rappelé que «Le but est d'empêcher les civils sahraouis de manifester pacifiquement, de les réprimer, de les licencier de leur travail et de leur imposer des restrictions pour les empêcher de résister à sa politique coloniale», ont-ils asséné.
Pour appuyer le droit inaliénable du peuple sahraoui à son autodétermination, les Sahraouis du France ont indiqué dans le communiqué que «la lutte des travailleurs sahraouis au cours des années 1970, qui «a conforté la révolution sahraouie pour la transformation profonde, alimentant la résistance contre le colonialisme espagnol», et d'ajouter «Cette contribution a incarné le message transmis de génération en génération, confirmant la pleine disponibilité des travailleurs sahraouis à défendre leur droit d'existence sur leur territoire et à la jouissance de ses richesses. Une bataille qui se poursuit toujours contre la force d'occupation marocaine de notre pays», ont-ils rappelé.
La communauté sahraouie de France a expliqué que «le droit à la liberté est un droit fondamental et une condition sine qua non au droit au travail et à une vie décente, la communauté sahraouie de France soutient que ce droit est «complètement bafoué par l'occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc et prive les travailleurs sahraouis d'une vie décente», rappelle-t-on.
Les Sahraouis de France ont envoyé un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU en rappelant que «le Conseil doit assurer la protection des travailleurs sahraouis dans les territoires sahraouis occupés, à libérer tous les détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines et à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination par le biais d'un référendum juste et libre», explique-t-on.
Idem pour les autorités françaises, les représentants de la communauté sahraouie de France ont appelé «la France et tous les pays à cesser d'inciter leurs entreprises d'exercer des activités économiques dans les territoires occupés du Sahara occidental, cette pratique viole le droit international et concourt à soutenir le crime d'occupation», a rappelé le communiqué. Toujours dans le même sens, une Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui a été organisée dans le camp de réfugiés sahraouis de Boujdour au terme des travaux de la Conférence médiatique internationale où l'ensemble des organisations médiatiques qui a participé à cette Conférence a appelé à conjuguer les efforts en faveur d'une presse libre capable de protéger les droits fondamentaux du peuple sahraoui et de défendre les causes justes, loin de la politique de double standard.

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