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L’OCI condamne les agressions israéliennes, vendredi, à El Qods

L’Etat sioniste entre frappes et pleurs

Quotidiennes et soutenues, les exactions israéliennes contre les Palestiniens d'El Qods ont été particulièrement violentes vendredi dernier. Un groupe de colons juifs, protégés par l'armée sioniste, a tenté de forcer l'accès à la mosquée El Aqsa, depuis la porte qui donne sur la vieille ville sainte. Jusque-là, une scène banale puisque sans cesse répétée, depuis de nombreuses années. Mais c'est aux cris de «mort aux Arabes» que ces militants d'extrême droite ont mis le feu aux poudres, déclenchant des affrontements avec les Palestiniens, à peine sortis de la prière du vendredi, et persuadés que les agresseurs sionistes tentaient, une nouvelle fois, de s'emparer de ce lieu symbolique. Les forces de l'ordre sionistes disent s'être «interposées». Le fait est que l'on a dénombré 105 Palestiniens plus ou moins gravement blessés. De sorte que l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) est sortie de sa torpeur habituelle pour condamner, samedi, les attaques sionistes contre les Palestiniens à El Qods occupée, selon un communiqué de l'organisation.
L'OCI condamne ainsi les attaques menées par les forces d'occupation sionistes et les groupes de colons extrémistes contre des citoyens palestiniens, dans la ville sainte d'El Qods, qui ont entraîné la blessure et l'arrestation de dizaines d'entre eux. Forte des 57 pays qui la composent, l'OCI juge l'Etat hébreu «pleinement responsable des conséquences de la poursuite de ces attaques provocatrices favorisant la violence, la tension et la haine» et réclame, de ce fait, «une protection internationale pour le peuple palestinien», confronté régulièrement à ces attaques et aux exactions conjuguées des colons et de l'armée sioniste. Il est à noter que, dès vendredi, la Jordanie qui est chargée de la gestion du culte dans la ville sainte d'El Qods-Est a vivement condamné ces agressions, rejointe samedi par l'Egypte.
Il va de soi que ces réactions ne sont nullement de nature à décourager l'Etat hébreu et les colons, extrémistes et autres, dans leur tentative de s'emparer, jour après jour, de nouvelles terres palestiniennes, la mosquée El Aqsa cristallisant le summum de leurs convoitises voraces. Ni les communiqués et les critiques des pays arabes et musulmans, ni ceux de la communauté internationale, maintes fois montée au créneau, n'ont réfréné leurs ardeurs et chaque jour, des maisons palestiniennes sont détruites et les familles jetées dans la rue, au nom de la colonisation diligemment rampante menée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, galvanisé quatre années durant par le soutien de l'administration américaine précédente. Voici quatre jours, plusieurs pays européens ont réclamé à Israël de ne pas ériger d'obstacles pour empêcher les Palestiniens d'El Qods-Est de participer aux élections convoquées par le président Mahmoud Abbas.
L'OCI a dénoncé, hier, les tentatives de l'Etat sioniste d'entraver ce processus électoral démocratique. Rien n'y fait et le gouvernement Netanyahu qui a réagi aux affrontements de vendredi en «appelant au calme» maintient sa politique expansionniste, porteuse de graves violations à l'encontre de l'identité arabe, islamique et chrétienne de la ville sainte ainsi que des territoires en Cisjordanie occupée.

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