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Déboutés par l'ANIE

14 Partis s'en remettent au Président

«Les difficultés relatives au nombre considérable de signatures à collecter ont créé un climat de désaffection.»

À moins de 10 jours de l'expiration du délai pour le dépôt des dossiers de candidature, les partis en lice pour les élections locales dénoncent les conditions draconiennes exigées par la loi organique portant régime électoral.
Les difficultés insurmontables relatives au nombre de signatures à réunir pour prendre part à la course électorale locale(35 pour chaque siège dans les communes de plus de 20000 habitants et 20 signatures dans les municipalités de moins de 20000 habitants), ont empêché la scène électorale d'atteindre la période d'effervescence escomptée, à la veille du double scrutin prévu le 27 novembre prochain.
Par conséquent «un climat de désintérêt et d'indifférence s'est emparé de la scène politique, où il est difficile, pournous de trouver des candidats et de collecter autant de signatures», a soutenu, hier, le président du parti El Fajr El Djadid, Tahar Benbaibèche. «Jusqu'ici, peu d'enthousiasme électoral est perçu sur le terrain», a-t-il affirmé. Après qu'ils ont été déboutés dans leur demande, par le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi,14 partis, à leur tête le MSP, sollicitent l'intervention du président de la République. Ils ont adressé la semaine dernière une correspondance au chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune.
Même le MSP, qui dispose d'un certain maillage de structures sur le territoire national, fait état par la voix de son député, Youcef Adjissa,«de grandes difficultés rencontrées, sur le terrain, en raison du nombre excessif de signatures exigé par la loi électorale, la multiplication des listes et la désaffection des électeurs...».
Sans doute, l'on aura beaucoup de surprises le 7 octobre prochain: la majorité des candidats qui figureront sur les listes des partis en lice au double scrutin pour le renouvellement des Assemblées populaires locales n'aura rien à voir avec les formations politiques qui l'ontparrainé. Pour rappel, la rencontre ayant regroupé le 20 septembre dernier les représentants des 14 formations politiques avec l'équipe de Mohamed Charfi s'est terminée en queue de poisson. Les partis n'ont pas pu convaincre l'Anie sur la nécessité d'aplanir certaines dispositions controversées, liées à l'application du code électoral. «La modification desdispositions de la loi organique portant régime électoral n'est pas du ressort de l'Anie, dont les prérogatives se limitent à l'organisation de l'opération électorale et son contrôle dans toutes ses étapes», avaient répondu les responsables de l'Autorité aux partis concernés.Les partis réclamaient «le prolongement du délai de dépôt des dossiers de candidature aux élections locales, dont la date limite est fixée au 7 octobre prochain.
Ils demandent, aussi, de réduire le nombre de signatures exigées de 800000 à 25000 au niveau, au moins, de 25 wilayas, à raison de 300 signatures, au minimum, dans chaque wilaya. Ils exigent aussi de l'Anie de définir à quel niveau (national ou local), les partis doivent constituer «d'éventuelles coalitions» pour présenter des listes communes, car la loi n'est pas claire à ce sujet. De même, les partis en lice craignent de voir les dossiers ou les listes de leurs candidats rejetés sur de simples supposés soupçons d'appartenir à un milieu de l'argent sale si les dispositions de l'article 200 de la loi électorale restent inchangées.

Le PT laisse le libre choix aux militants
Le Parti des travailleurs (PT) a décidé de laisser le choix à ses militants de participer ou pas aux futures élections locales anticipées qui auront lieu le 27 novembre prochain. Dans un communiqué, sanctionnant ses résolutions de la session ordinaire tenue, hier, le Parti de Louisa Hanoune souligne, qu'en raison de « la situation exceptionnelle causée par le déclin général qui a engendré un état d'esprit exceptionnel dans le parcours électoral, y compris les préalables élections locales», le comité central a adopté «une approche exceptionnelle qui consiste à laisser la liberté aux militants d'exercer librement leur engagement envers les prochaines élections»

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