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Santé

400 cas d’hépatite B enregistrés

De la cinquantaine de cas enregistrés ici et là en automne, on est passé, à l'aune du printemps, à un chiffre plus inquiétant.

Les apparitions des premiers cas d'hépatite B, que nous annoncions dans un premier temps ont eu lieu à la mi-octobre dans les daïras de Bir Ghabalou et de Aïn Bessem, de Sour El Ghozlane et de Bouira. Depuis, la situation a un peu plus empiré. De la cinquantaine de cas enregistrés ici et là en automne, on est passé aujourd'hui à plus de 400 cas. Le foyer, selon le docteur Henni, avec lequel nous abordions ce sujet avant-hier après-midi, au service de la prévention, se trouve toujours principalement localisé à Aïn Bessem, d'où est partie, il y a quelques mois, l'épidémie d'hépatite B. Celle-ci s'est répandue rapidement un peu partout. Nous en trouvons des cas à Aïn Bessem, là, où la situation reste assez inquiétante par la persistance de la maladie, et à Aïn Laloui; nous en trouvons encore à Khebouzia, à Raouraoua, dans la daïra de Bir Ghabalou, puis, à Sour El Gohzlane, chef -lieu de daïra, et jusque dans le chef-lieu de wilaya où 18 cas ont été recensés. Cela donne quelques sueurs froides aux responsables du secteur qui restent fortement mobilisés à travers un comité chargé du contrôle et du suivi de la situation épidémiologie prévalant dans cette zone. C'est la sécheresse et un relâchement dans l'observation des règles d'hygiène qui sont mis en cause. C'est pourquoi les responsables de ce secteur, tout en se battant sans relâche contre cette épidémie, ciblent en même temps, essentiellement la population dans leur campagne de sensibilisation. Insister sur l'hygiène, des mains, notamment sur la façon de désinfecter les puits, au nombre de quelque 1 500 au niveau de la seule daïra de Aïn Bessem, au moyen de galets et de la chaux reste primordial. Le contrôle des points d'eau (sources et puits, réseaux vétustes) est rendu difficile par le fait des dernières pluies. «Un puits, contrôlé comme étant à sec, se remplit dès le lendemain et tout le travail est à refaire», expliquait notre interlocuteur. Car l'eau, dans cette affaire, est le principal agent de transmission, ce qui permet le classement de la maladie dans la catégorie des maladies à transmission hydriques, les fameuses MTH, lesquelles, certains étés, causent tant de tracas aux responsables du secteur. 

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