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Veillées de Ramadhan/Tizi Ouzou

Des soirées fastes

La ville grouille de monde jusqu’à une heure tardive de la nuit.

Cette année est marquée par un regain spectaculaire de l'ambiance des belles soirées de Ramadhan comme au bon vieux temps. Dans la ville de Tizi Ouzou, elles sont ce qu'il y a de plus faste. Chaque soir, après le f'tour, tous les espaces publics sont «envahis» par les citoyens et plus particulièrement une infinité de familles. La ville grouille de monde jusqu'à une heure tardive de la nuit. On peut même dire que l'on veille jusqu'à l'heure du shour dans certains endroits. C'est désormais le retour des belles nuits de Ramadhan dans tous les quartiers de la ville, l'ancienne et la nouvelle. De l'entrée ouest de la ville des Genêts jusqu'à la sortie est, on est face à de beaux spectacles de vie heureuse et dense exprimés par les citoyennes et les citoyens qui éprouvent du plaisir à parcourir les différentes ruelles, à scruter les vitrines pour finir par s'installer sur l'une des terrasses des cafétérias ou encore par se diriger vers l'un des établissements culturels. Ces derniers offrent une variété d'activités artistiques au quotidien. Certains, et ils sont des centaines choisissent tout simplement l'esplanade «Mbarek Aït Menguellet», située sur la place de l'ancienne gare routière, où la direction de la jeunesse et des sports a aménagé un immense espace pour abriter les familles venant assister aux galas artistiques que cette direction organise et qui battent leur plein chaque soir. Toutes les chaises sont occupées. Et, dans une ambiance conviviale où la sécurité est assurée de même que l'indispensable respect, des chanteurs défilent sur scène pour semer la gaieté dans les coeurs des présents. La même ambiance empreinte de convivialité et de maîtrise parfaite de l'organisation règne à la Maison de la culture Mouloud Mammeri, qui a déjà accueilli de nombreux chanteurs comme Polyphene, Rabah Lani, Mahdi Tamache, El Hadi El Anka, Abdelkader Chercham, Omar Kheloui et d'autres. Et le programme va encore se poursuivre jusqu'à la fin du mois sacré. Il en est de même au théâtre régional KatebYacine, où chaque jour, l'on défile sur les guichets pour prendre part aux représentations théâtrales ou encore aux spectacles pour enfants. Une ambiance bon enfant domine dans cet espace. En parcourant la rue principale de la ville de Tizi Ouzou (le boulevard Abane Ramdane), on constate la grande affluence sur les terrasses de café. Même topo au boulevard Lamali Ahmed, l'un des plus fréquentés. Les riverains respirent la vie à pleins poumons sous le regard vigilant et bienveillant des services de sécurité. Ces derniers veillent au grain depuis la première soirée de Ramadhan. Le dispositif sécuritaire spécial Ramadhan est visible partout dans les quatre coins de la ville de Tizi Ouzou. Ce qui permet aux citoyens de circuler en toute quiétude, sans s'exposer aux vols ou aux agressions physiques ou verbales. Après plus de douze jours du début du mois de Ramadhan, aucun méfait d'agression notable n'a été enregistré et ce, grâce aux services de sécurité qui fournissent de grands efforts pour le maintien de l'ordre en dépit de la difficulté de leur mission, car le nombre de citoyens qui prennent d'assaut la capitale du Djurdjura, est phénoménal. Les citoyens ont soif de ces sorties. Surtout après en avoir été sevrés pendant des années à cause de la pandémie de Covid-19. Le retour à la normale ne semble s'être fait à 100% que cette année. Du stade du 1er- Novembre à la Nouvelle-Ville, en véhicule, il faut des dizaines de minutes pour y arriver à cause des embouteillages. Ces derniers sont constatés dans les deux sens. Surtout à partir de 21 h 30. Le même climat est constaté dans l'ancienne ville. Le boulevard Krim Belkacem est débordé. Les trottoirs sont pleins. Les terrasses des estaminets sont noires de monde. Dans les magasins, c'est le rush. Tout ce qui est ouvert n'est pas épargné par cette furie de vivre et de respirer les soirées ramadhanesques. Le même décor s'offre à nous au boulevard Ameyoud, sur la route qui longe l'hôpital Mahmoudi, ainsi que partout ailleurs au grand bonheur de tout le monde. On peut dire, sans risque de se tromper, que Ramadhan de cette année a tenu toutes ses promesses et la ville de Tizi Ouzou, tout comme les autres localités de la wilaya ont renoué avec la belle vie nocturne.

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