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La numérisation continue sa bonne marche

L’acte d’investir «banalisé»

Les gros registres et les archives interminables ont été remplacés par un petit clic…

L'investissement plus facile que jamais! L'Etat est en train de prendre des mesures concrètes pour rendre cet acte une banalité. Depuis des décennies, la bureaucratie et la corruption ont fait de l'Algérie un pays où il ne fait pas bon d'investir. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé d'en finir avec ces pratiques d'une autre époque. C'est ainsi que des mesures concrètes ont été prises, avec, notamment la numérisation de toutes les étapes liées à l'acte d'investir. Le ministre des Finances, Laâziz Faïd, a donné, jeudi dernier, un exemple concret de cette révolution digitale décidée par le chef de l'Etat. Il s'agit ni plus ni moins que du document d'extrait cadastral. «Il peut être, désormais retiré en ligne» assure le grand argentier du pays lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN).

Plus de 300000 demandes
Les gros registres et les archives interminables où les employés du cadastre s'y perdent ont donc été remplacés par un petit clic sur une plateforme numérique, qui porte le nom très évocateur d' «El Aakar». «La plateforme numérique dénommée 'El Aakar' avait été mise à la disposition des opérateurs concernés à travers plusieurs wilayas pour le retrait électronique de ce document», souligne Lâaziz Faïd. Une application qui se veut comme réponse au «cauchemar» des investisseurs qui sont confrontés au parcours du combattant afin de récupérer ce document ô combien important! Car, sans ce document, ils restent dans l'expectative. Cela du fait que les Conservations foncières continuent d'exiger le document d'extrait cadastral lors du dépôt des actes de transfert de propriété. Or, avec «El Aakar», ils devraient obtenir ce fameux sésame en quelques instants, sans le besoin de faire un million d'allers- retours au niveau des services du cadastre. Pour ceux qui ont déjà vécu cet «enfer», ils comprennent aisément l'importance de la numérisation d'une telle procédure. D'ailleurs, à peine lancée, elle connaît déjà un grand succès.
Des centaines de milliers de demandes ont déjà été déposées sur cette application numérique. «Le nombre de demandes de ce document sur la plateforme, en sus d'autres documents, a dépassé les 300.000»,a précisé le ministre des Finances. Des chiffres qui parlent d'eux- mêmes! L'engouement pour «El Aakar», qui demeure encore inconnu, du grand public, témoigne des besoins de l'administration algérienne en général, et celle des finances en particulier de ce genre de service. «Cela afin d'assurer un service public de qualité et de réduire la charge sur les clients», souligne Faïd. Le ministre assure, dans ce sens, que son département comptait introduire davantage de facilités afin de simplifier les procédures. Il faut dire que sous la houlette de Laâziz Faïd, les impôts sont passés de petits bureaux sombres avec des minuscules fenêtres à des plates-formes et autres applications numériques, à l'instar du système Djibayatic, ou encore «Moussahamatic».

Le signal fort du Président
Dès avancées notables dans la numérisation du secteur en application aux instructions données par le président Tebboune. Ce dernier a insisté sur «l'antidote» anti-bureaucratie qui n'est autre qu'une révolution digitale de notre administration. Ce qui doit permettre d'assurer une plus grande transparence, au grand bonheur des citoyens, mais surtout des investisseurs. Car, beaucoup de projets prêts à créer de l'emploi et de la richesse ont été bloqués à cause d'un petit document administratif, ou de l'excès de zèle d'un fonctionnaire, pour ne pas dire autre chose. Ce qui fait que des investissements en milliards de dinars sont à l'arrêt,alors qu'ils sont aptes à tourner à plein régime. Conscient de cette situation, le premier magistrat du pays ne cesse d'insister sur la digitalisation, notamment en ce qui concerne l'investissement. Un pas important a été franchi le mois dernier avec le lancement de la plateforme numérique de l'investisseur par l'Agence algérienne de la promotion de l'investissement (Aapi). C'est ainsi que des assiettes foncières liées à l'investissement sont proposées en toute transparence sur cette application. Les demandes se font en ligne, et les réponses aussi. Un outil important qui vise à libérer totalement l'acte d'investir des contraintes liées à la disponibilité du foncier économique. Cette plateforme innovante propose aussi plusieurs autres services liés à l'investissement tel que les opportunités disponibles en Algérie ou encore de suivre en instantané l'état d'avancement de son dossier. D'autres mesures ont été prises dans le même sens. Bref, l'Etat vise à simplifier au plus simple l'acte d'investir pour en finir avec les pratiques du passé. Des garanties sont données aux investisseurs. L'installation, la semaine dernière de la Haute commission nationale des recours relatifs à l'investissement, est la dernière pierre de l'édifice des instances devant encadrer les investissements. Le président Tebboune envoie donc un signal fort aux investisseurs. «Allez-y, lancez-vous. On est à vos cotés!»...

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