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La Haute commission nationale des recours relatifs à l’investissement installée

L’arme anti-bureaucratie de Tebboune

Ce mécanisme offre aux patrons la garantie de pouvoir se défendre contre la «hogra».

Le président Tebboune envoie un signal fort aux investisseurs! Il a complété l'architecture des instances devant encadré les investissements. C'est la dernière pierre à l'édifice, dont la mission principale sera de lever les entraves qui bloquent les investisseurs. Le premier magistrat du pays a donc installé, lundi, la Haute commission nationale des recours relatifs à l'investissement. «Il s'agit d'une haute instance chargée de trancher les recours présentés par les investisseurs», précise la présidence de la République dans un communiqué. Il s'agit là de la nouvelle «arme» du Président contre le monstre de la bureaucratie et le fléau de la corruption. Tebboune a sorti la grosse artillerie.
Ce nouvel appareil, qui a pour but de protéger les investisseurs contre toutes formes de dérapages, est puissant! Car, le chef de l'Etat a décidé de confier la direction de cette Haute commission à son bras droit. Il s'agit ni plus, ni moins que de son directeur de cabinet, Boualem Boualem. Un choix stratégique afin d'éviter certaines «interférences» qui font que les investisseurs voient leurs projets rangés dans les cartons, malgré le fait d'avoir frappé à toutes les portes. Cette instance présidentielle se veut neutre pour statuer de façon très objective sur les recours des investisseurs. En fait, il s'agit d'une sorte de «Cour d'appel» dédiée à l'investissement, qui est dirigée par un magistrat de formation. Ce qui doit offrir aux patrons la garantie que s'ils sont victimes de «hogra», cette Haute instance leur donnera raison. Il s'agit là pour le président Tebboune d'envoyer un nouveau message fort aux patrons algériens sur le fait que l'Etat est derrière eux pour les défendre. «Foncez, on est là pour vous protéger», ne cesse t-il, d'ailleurs, de leur répéter à chaque fois qu'il les rencontre. Car, le Président est conscient que l'émergence d'une Nouvelle Algérie forte et puissante ne peut passer sans de vrais investissements créateurs de richesse.
C'est dans ce sens que lors de l'installation de cette Haute commission nationale des recours relatifs à l'investissement, le président de la République a souligné l'intérêt particulier qu'il porte à ce domaine vital. Il en a profité pour saluer «les efforts consentis par le Conseil du renouveau économique algérien pour booster l'investissement, diversifier l'économie nationale et réduire la dépendance aux hydrocarbures».
Or, le président qui est à l'écoute du patronat sait que ces investissements pourraient être beaucoup plus conséquents, sans certaines mauvaises habitudes qui ont la peau dure! Il s'agit bien évidemment de la bureaucratie et la corruption.
Deux virus auxquels le chef de l'Etat a déclaré la guerre dès son élection à la tête du pays. En quelques mois des milliers de projets ont pu entrer en activité alors qu'ils étaient en suspens depuis des années. Les raisons sont souvent dues à un petit «papier» qui manque, des petites réserves qui n'ont pas été levées ou un employé zélé ou avide, parfois les deux. Ce qui a favorisé les petits billets, cafés ou autre appellation que l'on a donné pour «halaliser» les pots de vins. Conscient de ce mal qui empêche le pays d'avancer, Abdelmadjid Tebboune en a fait l'ennemi public numéro un. Il lui a déclaré ne guerre totale en se dotant d'instruments qui peuvent permettre de lui couper l'herbe sous les pieds. Il a ainsi commencé par la réactivité du poste de médiateur de la République. Des annexes ont été créées dans les 58 wilayas du pays. D'autres organes similaires ont également été institués, tandis que le Président a renforcé le cadre juridique et délégué davantage de pouvoirs aux walis.
Le registre des doléances au niveau des wilayas a été réactivé, accompagné de simplifications des procédures administratives.
Une révolution numérique a été lancée dans les administrations nationales, tandis que des mesures sévères, y compris des sanctions et des limogeages, ont été prises. Cependant, malgré ces efforts, des vestiges de l'ancien régime persistent, défiant même les décisions du Conseil des ministres, ce qui freine l'émergence de la nouvelle Algérie.
Aujourd'hui, Tebboune a décidé de frapper plus fort à travers cette Haute commission de recours, dont les membres sont désignés par décret présidentiel pour un mandat de trois années, renouvelable une fois. C'est sa nouvelle «arme» contre ce fléau, une arme de destruction massive...

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