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Priorités du nouveau Parlement

Les pistes de Abdelaziz Medjahed

Le directeur général de l’Institut national d’études de stratégie globale estime que les nouveaux députés doivent s’inspirer des 54 engagements du président Tebboune.

Quatre mois après sa dissolution, l'Algérie se dote d'un nouveau Parlement. En attendant les résultats officiels, les spéculations vont bon train sur la direction que va prendre la future APN. Une chose est sûre en tout cas, c'est que la tâche s'annonce des plus rudes pour les futurs locataires du Palais Zighout Youcef. Entre crises sanitaire, économique et social les nouveaux députés seront appelés à proposer des lois à même de permettre d'atténuer ces «crises». Mais par où commencer? Le directeur général de l'Institut national d'études de stratégie globale (Inesg) donne quelques pistes. Invité, hier, du forum de la Radio nationale Chaîne 1, Abdelaziz Medjahed souligne que les parlementaires doivent soutenir la feuille de route tracée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. «Dans son programme électoral, le chef de l'État a tracé une feuille de route claire qui doit répondre aux besoins et aspirations des citoyens, tout en concrétisant le changement tant attendu», a-t-il mis en avant. Parmi ces 54 engagements, celui relatif aux zones d'ombre. Medjahed estime que ce point culminant de l'égalité sociale entre les citoyens s'est concrétisé réellement sur le terrain. Plus de 10 projets qui concernent les zones d'ombre ont été lancé depuis l'élection du président Tebboune à la tête du pays. 117 milliards de dinars ont été dégagés. Plus de 7 millions d'Algériens en ont bénéficié», a-t-il souligné, mettant en avant l'impact direct sur la vie des citoyens. Il insiste donc sur l'importance du soutien du Parlement à la réalisation de ces 54 engagements pour la concrétisation d'une réelle justice sociale. «Ils doivent s'en inspirer dans leurs tâches qui consistent principalement à réviser toutes les lois afin qu'elles soient compatibles avec l'esprit de la Constitution et cela dans tous les domaines», a-t-il insisté. Le directeur général de l'Institut national d'études stratégiques globales a aussi mis en avant le fait que les nouveaux députés ont un rôle de premier plan dans la construction de la nouvelle Algérie. «Il s'agit d'une élite pionnière qui a un rendez-vous avec l'Histoire», a-t-il soutenu, car, pour lui, le 12 juin dernier, a été une date historique qui offre un nouveau tournant pour le pays. «C'est le jour du redressement démocratique de l'Algérie. C'est la suite logique du soulèvement de 2019 qui a abouti à une nouvelle élite qui a avancé pour diriger cette nouvelle voie», a-t-il poursuivi. «L'Algérie a traversé plusieurs étapes importantes de son histoire, le Mouvement du 22 février 2019 est considéré comme un tournant crucial grâce à sa contribution aux changements que connaît l'Algérie», a-t-il jugé. Il appelle les nouveaux élus, qui sont appelés à construire la nouvelle République, à faire preuve d'un grand sens de citoyenneté. «Cette culture de la citoyenneté est le seul moyen d'éviter que les dérapages des années précédentes ne se reproduisent»,
a-t-il certifié, avant de donner les trois qualités qui feront d'eux de parfaits députés. «Ils doivent remplir trois conditions fondamentales, à savoir l'engagement, l'intégrité et la compétence, afin qu'ils puissent accomplir leur devoir de la meilleure façon», a-t-il conclu avec beaucoup d'espoirs...

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