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Le cap du million de véhicules roulant au GPL/C franchi

On peut encore mieux faire !

Ce carburant a le vent en poupe ces dernières années. Le Cerefe fait des recommandations pour son accélération…

Objectif atteint: plus d’un million de véhicules roulent au GPL en Algérie. C’est ce qu’a annoncé, mardi dernier, le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (Cerefe). « Le parc national roulant au GPL/c comptait 850.000 véhicules au premier semestre 2023 et devrait franchir le seuil d’un million à la fin de l’année 2023 », détaille la même source. Il s’agit là d’un grand défi à relever. Mais, il était sensé avoir été atteint au mois de juillet dernier. Le président de l’ARH (de l’Autorité de régulation des hydrocarbures), Rachid Nadil, annonçait au premier semestre de l’année dernière, que le cap du million de véhicules convertis au GPL/c a été atteint. Qui croire donc ? Les chiffres donnés semblent suffire de quelques approximations. Quoiqu’il en soit, la barre du million semble bel et bien avoir été atteinte. D’ailleurs, ce carburant a le vent en poupe ces dernières années. Car, on se rappelle, il y a une décennie, on ne prévoyait l’atteinte de ce but qu’en 2030. 7 ans ont été gagnés sur l’objectif initial. Néanmoins, les circonstances de l’époque ne sont pas les mêmes que celles d’aujourd’hui. Le carburant n’était pas aussi cher et l’Algérie n’était pas aussi développée qu’elle l’est à l’heure actuelle en matière de production de GPL/c. Le Commissariat évoque, dans ce sens, une croissance fulgurante de l’utilisation du GPL/c en Algérie, enregistrée à partir de 2015. « Elle est due à l’augmentation du prix à la pompe de l’essence et du gasoil, opérée à travers les lois de ffnances de 2016, 2017, 2018 et 2020 », souligne la même source. Elle évoque également la subvention accordée pour la fourniture et l’installation des kits GPL/c. « De ce fait, la demande sur le GPL/c n’a cessé de croître en Algérie depuis 2016, passant de 290 Ktep (kilotonne équivalent pétrole) en 2015 à plus de 1800 Ktep en 2022 », est-il ajouté. « Ce qui a permis aussi une baisse significative de la consommation de l’essence, passant de 4,4 millions de tonnes en 2015 à 3,3 millions de tonnes en 2022, soit des économies d’essence d’un peu plus d’un million de tonnes en 2022 par rapport à 2015 », est-il expliqué. Les décisions politiques importantes prises ces dernières années semblent donc avoir eu l’effet escompté. Toutefois, ce chiffre est certes immense mais comparé au parc automobile de prés de 8 millions de véhicules, c’est presque une goutte d’eau dans un baril de fuel. L’Algérie peut mieux faire. Elle a les moyens pour mieux faire. Cela a commencé par les tarifs pratiqués à la pompe. « Le prix du GPL/c en Algérie est le moins cher au monde, cédé aux utilisateurs à un tarif cinq fois moins cher que celui de l’essence et trois fois moins cher que celui du gasoil », précise un rapport élaboré par le groupe de travail « Mobilité propre » composé de représentants de plusieurs ministères. A cela, il faut ajouter le fait que l’Algérie dispose d’un grand potentiel en matière de production de GPL/c et de GNC. L’Algérie est devenue l’un des leaders mondiaux dans la fabrication de ces combustibles. Ils sont donc pour le pays les carburants de l’avenir. Surtout qu’ils sont propres et permettent de sauvegarder notre pétrole, tout en garantissant aux citoyens un carburant à des prix défiant toute concurrence. « C’est la solution la mieux adaptée sur le plan tant économique, sanitaire et environnemental », note le Cerefe. Le Commissariat aux énergies renouvelables reconnaît que la cadence n’est pas au niveau auquel elle devrait l’être. Dans ce contexte, il a formulé une série de recommandations en vue de l’accélérer davantage. Il s’agit en particulier d’améliorer la distribution. On remarque que le nombre de stations -service aux pompes Sirghaz demeurent faible. Ce sont plus les grandes stations étatiques qui proposent ce carburant. Ce qui met les automobilistes dans l’embarras et ne les encourage pas à sauter le pas. Le Cerefe propose ainsi de « doter tous les centres d’emplissage existants de moyens de distribution de GPL/c, de multiplier le nombre de ces centres à l’ensemble du pays, de renforcer la flotte de camions- citernes de transport de GPL/c ainsi que d’augmenter le nombre de distributeurs GPL/c au niveau des stations de services » . Le rapport appelé également à encourager et soutenir la construction de stations-service dédiées exclusivement à la distribution de GPL/c et d’encourager et de soutenir la fabrication locale des kits et des citernes de stockage du GPL/c. Il est aussi question de la mise en place des mesures réglementaires et techniques permettant l’accès de des véhicules équipés de kits GPL/C aux parkings souterrains et couverts. De plus, le Commissariat recommande « l’introduction d’une clause spécifique au niveau des cahiers des charges réglementant les véhicules importés et ceux fabriqués localement, exigeant un quota de modèles équipés de kits GPL/c ». Une stratégie claire doit donc être mise en place , sous la supervision de ce Commissariat. Le pays doit se doter d’une boussole, en l’occurrence un modèle énergétique. Le GPL/c doit être une partie intégrante. Il y va de la santé des citoyens et celle des finances du pays… 

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