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L’appel de Ramadhan

Nous sommes déjà au 2ème jour de ramadan 1445, et les juridictions bossent comme il y a un mois, un an, dix ans... Dans la rue «Abane Ramdane», vers les 9h 25, au milieu d'une fluide circulation, le sommeil continue pour les jeûneurs, Me El Hache mi Menaceur, le vieil avocat, traverse le trottoir de la mosquée «Abdelhamid Ibn-Badis», pour se diriger, vingt-cinq mètres plus loin, vers le tribunal de Sidi- M'Hamed- Alger pour le retrait, d'un document, du guichet unique qui fonctionne, il est bon de e préciser, à merveille. En traversant le portail métallique, il croise son jeune voisin, Me M'Hamed Yahia -Mess aoud, qui allait rejoindre au cabinet d'à - côté, ses confrères, Me Abderrazak Sbaà, et Me Hamid Sédiri, pour une séance de travail, malgré le jeûne. Au 4ème étage, Dalila Issolah, la jeune présidente du tribunal, recevait, avec beaucoup d'humilité, et d'écoute, des avocats, venus régler des petits problèmes surgis lors des audiences du jour. Deux heures après, nous étions devant le tribunal d'Hussein-Dey, où une foule énorme se dispersait après avoir, été satisfaite, en prenant les documents nécessaires aux dossiers confectionnés. Toufik Hamadouche, le massif et sympathique vice-président du tribunal, quittait la salle d'audience, une fois le rôle achevé. Dans les escaliers il rencontra Khemissi Mosbah, le non oins sympathique doyen des juges d'instructions, en partance à la cour d'Alger. Au second étage, le couloir des parquetiers, affichait complet. Taka et Moussa Guerroumi, recevaient les plaignants et suspects, ramenés sous haute surveillance. Billel Jabri, le magistrat blond s'affairait à ranger ses dossiers, pour son audience du jour. Au fond du couloir, dans son grand bureau, Mehdi, le terrible juge d'instruction entendait, à huis clos, bien entendu, un par un, les convoqués du jour, sagement assis sur le banc, mais pour certains, se tenant les entrailles, car ils savaient ce qu'ils ont fait, et surtout, pourquoi ils ont été trainés chez Mehdi, réputé sévère, mais très juste. Par contre, le jeune et pétillant Rabah Fékir, celui de la chambre des «mandats de dépôts» ne désemplit pas. Il nous est apparu que c' est un spécialiste de l'audition des rudes suspects, comme on le dit souvent, dans la profession, «un dur à cuire», plus dur qu'on ne le croit, car c'est un amateur qui fait attention, aux bévues, et se garde bien de commettre!

De Quoi j'me Mêle

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