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L'équipe au complet

La chambre correctionnelle de la cour était décidée à frapper d'une main d'acier pour punir la bande des sept présumés de jeunes malfaiteurs, qui écumaient l'environnement de la ville côtière, et finalement condamnés à sept ans d'emprisonnement, et ferme, svp!

Alors que l’audience correctionnelle battait déjà son plein, depuis neuf heures quinze, ce furent les grandes retrouvailles entre les robes noires des bâtonnats d’Alger, Blida, Boumer dés, Bouira et même, Oran. Le procès du jour a vu outre trois jeunes sympathiques avocats décidés à arracher, au seul nom du droit, le résultat tant espéré, en l’occurrence la relaxe, par une justice sereine. Il était exactement onze heures vingt- cinq minutes, Depuis le box, Ameur.F. 25 ans, Daoud. E.26 ans, Farhat.N. 22 ans, Salim.F. 25 ans, Rahim.G. 30 ans, Hamid.R. 28 ans, et Med. S.27 ans, répondaient, chacun à son tour , « présent » à l’appel de son nom. Les sept inculpés répondaient des mêmes chefs d’inculpations. Outre le vol en série, il y a lieu de retenir les bris de serrures, de portes blindées, et de portiers de véhicules en stationnement dans des parkings sauvages. Le 1er détenu, un tout petit de taille, qui ne faisait pas son âge, est vite appelé à la barre, pour répondre aux courtes questions précises du président. « Alors, Aïmène. F. Êtes-vous prêt à collaborer avec la cour pour terminer au plus tôt avec ce dossier clair ? »ddemande le juge, qui sait, d’après l’ordonnance de renvoi et le jugement du tribunal, que ce gus avait écopé en 1ère instance, de sept ans d’emprisonnement ferme pour vol, et dégradations de choses utilitaires. Aïmène, qui est out, par la détention préventive, rejette tout en bloc. Il va même prétendre ne pas connaître la majorité des autres détenus. Le comble, c’est qu’il va regarder dans les yeux, son propre cousin maternel, pour lui signifier que sa maman était fâchée avec Salah. T. don oncle et sa mère, ne s’étaient pas vus depuis 27 ans, avant même la naissance d’Aïmène ! Un léger brouhaha casse la sérénité de l’audience, car cette dernière affirmation n’intéressait pas les juges, et surtout le procureur général ! « Bien, vous êtes décidé à ne pas raconter la vérité. Nous l’aurons par ailleurs. Vous êtes libre de parler ou pas. »
Le 2ème inculpé, Daoud. E. Va se montrer plus coopératif, car il avait été pris, des trucs volés le matin même, à la main. « Oui, Mr le président, j’ai participé à plusieurs méfaits, et quatre des copains ici présents, le sont aussi avec moi. « Pouvez – vous nommer ici les copains ? dit, soudain, le juge heureux de l’aubaine, car, le boulot est ainsi facilité. Le détenu s’exécute aussitôt. « Il cite, debout et d’un trait : Salim. F. Rahim. G. Hamid. R. Et Med. S. Ces derniers ne sont ni surpris, ni scandalisés. Donc, c’était clair. Salim disait vrai. Le reste des détenus avait la tête baissée, surtout que devant le tribunal, malgré leurs « ruades », ils avaient écopé de la même peine. Le 3ème inculpé, Ferhat. N. lui s’avèrera coriace, plus coriace que ne l’avait prévu la composition pénale de la cour d’Alger. Une fois, il reconnaît que la bande était au complet à chaque entreprise de vol, ou de dégradation. Il reviendra sur ses propos, dix minutes après pour revenir sur son « témoignage », et affirmer qu’il était absent ! À la question de savoir s’il connaissait les acolytes ici présents, il dira ne connaître personne, pour déclarer deux minutes après que trois inculpés résident dans la même rue. Le juge comprend l’attitude de cet inculpé, et passe aux détenus Salim .F. Et Rahim. G. pris en même temps en train de compter la part du dernier butin récolté pendant leur dernière opération de vol par effraction d’une bijouterie surveillée par des caméras savamment placées par le propriétaire qui savait très bien à qui il avait affaire. En matière d’interrogatoire, le président s’avéra être un as ! Il eut ce qu’il voulait par une série de questions si simples, que les deux copains n’y virent que du feu ! Le dernier détenu, Med. S. Etait le cerveau du dossier. C’était même le vrai boss de l’équipe. , Au début, il résista aux cents questions pour avouer tout en bloc, facilitant ainsi, le boulot des avocats qui plaidèrent l’octroi des circonstances atténuantes, « car, c’étaient des délinquants primaires, n’en faites pas des bandits de grands chemins. Auparavant, le juge nota les fortes demandes du parquet, juste avant les trois plaidoiries. Après que le magistrat eut pris acte du prononcé du dernier mot, il mit le dossier en examen.

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