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«L’indic» des routes

Un dangereux phénomène perdure depuis plus de cinquante-trois ans, sur nos routes. Il s’agit d’imbéciles prêts à vous signaler, en cours de route, qu’un barrage policier vous attendait.

Il ya, comme ça, de rares audiences pénales, qui vous ouvrent grand l'appétit, lorsque vous assistez en direct - live, à des débats, souvent houleux pour ne pas dire violents, qui tranchent sur le net, pour ce qui est des accidents de la route. Il y a quelque chose d'intéressant à suivre, car la vie de personnes qui sortent le martin de chez eux ave le secret espoir d'y revenir vivant!
Un rare procès, avec une inculpation bizarre, aux non-initiés, en matière de tenues d'audiences correctionnelles, s'est tenu récemment au tribunal d'une cour du centre du pays, car, il s'agissait purement et simplement, d'une manière, ou d'une autre d'une grave et gratuite incitation en direction d'automobilistes, venant en sens inverse, à de dangereux et dramatiques, accidents de la route. Il fallait voir les lumineux et clairs clignotants, avertir les «collègues» qui pouvaient avoir avec eux des passagers louches. Cette fausse solidarité a été crée dans les années 60/ 70, par les routiers, et notamment les magouilleurs chauffeurs de taxis, qui alertaient ainsi, leurs collègues, probablement en surcharge, et seraient mieux indiqué de prendre leurs dispositions pour se «débarrasser» du surplus de voyageurs, qui seraient alors priés de descendre du véhicule, faire quelques hectomètres à pied, et être repris un peu plus loin, après le barrage routier. Subtil subterfuge, pour tromper les services de sécurité, il est vrai, mais d'il y a un demi-siècle.
A la question de savoir si le gus pris en flagrant délit de «d'alerte clignotée» en direction du bonhomme qui devait transporter, sans le savoir, sans aucun doute, de la came. Et c'est surtout cela que les pouvoirs publics ont toujours craint. Ce procédé, au départ qui faisait surtout sourire ou même, rire, faisait l'affaire des chauffeurs «débrouillards», mais, qui, au fil des ans, prenait l'allure des trucs catastrophiques, allait devenir un véritable casse-tête pour tous les services de sécurité. Ces derniers, mal informés des pratiques douteuses, de ces malintentionnés personnages, qui, au passage, rigolaient après s'être joués des flics, et motards, mettront en oeuvre un plan afin de mettre fin à ce «jeu» qui deviendra un délit, voire un crime, puisqu'il s'agira de dealers, en route pour des livraisons, car de drôles de choses avaient apparu sur nos routes. Il faut le dire, les contre-attaques des dealers prenaient le pas, vec les nouvelles lois votées par les parlementaires. Notre inculpé du jour est à la barre, car les gendarmes qui étaient bien au fait, grâce à un renseignement digne de foi, ss'aperçurent du subi affolement du chauffeur, qui, une fois averti, ralentit soudainement, avant de faire demi - tour vers l'ouest. Mais comme le dispositif des militaires, avait été bien mis en place, le chauffeur n'ira pas plus loin, puisque deux 4/4 verts le stoppèrent quatre km plus loin. Il fallait voir la tête que faisait l'inculpé, debout à la barre. Il était «out» pour ne pas écrire abattu, après que son conseil l'eu mis au courant des gros risques qu'il encourrait, avant de connaitre le tranchant et triste verdict qui l'attendait! «Alors mon bon ami, qu'est-ce qui a donc vous prendre, pour faire des signaux de phares, aux seuls taxieurs, qui venaient en sens inverse sur la voie rapide?» demanda sans ton précis, ni menaces voilées, pour ne pas effaroucher le délictuel gus. Ce dernier répond comme s'il était attablé dans une cafétéria, en train de commenter l'élimination de l'E.N de foot de la dernière coupe d'Afrique 2023/2024, qui s'est déroulée en Côte d'Ivoire. «Vous voulez la stricte, Mme la juge?» articule, le sourire en coin, l'inculpé, qui ignorait, ou faisait semblant d'ignorer la gravité de son geste au moment de son interpellation, il y a une dizaine de jours.
«Vous êtes ici, pour cela, inculpé. Et soyez bref, nous n'avons pas que votre affaire à traiter»marmonne la présidente, qui allait être édifiée par la réponse de l'inculpé:
-- Etant ancien taxi-driver, qui a cessé de bosser sur les routes, depuis ll'avènement du nombre excessif de voitures sur nos axes routiers, je prenais plaisir à rendre la monnaie aux gars qui m'avaient aidé. C'est simple. Maintenant, c'est regrettable, car, j'ai toujours cru que ce n'était qu'un «jeu»!
--Un jeuu! Vous devriez avoir honte pour votre comportement sur les routes et même ici, à la barre. Un jeu dangereux, oui!» Clame la juge, pas ravie de la réponse lancée à l'emporte - pièce par un inculpé hors - jeu, car il n'a jamais pu mesurer la gravité de ses actes! Elle invite le procureur à requérir. Il le fera bien. (Voir c-i contre)Après quoi, l'avocat de l'inculpé entrera en jeu et dura de suite que son client s'adonnait à son «jeu» préféré, et ne pensait pas que ela allat lui valoir des poursuites de genre: «Oui, Mme la présidente! Il vient d'apprendre une loi qui n'a jamais pu effleurer sa cervelle! Cela lui servira de leçon pour l'avenir. Effectivement, il sait désormais, que clignoter en pleine circulation, est strictement interdit!» Après avoir demandé pardon, Wassim. H. éopa d'une rude peine, à savoir une forte amende qui engraissera le Trésor public.

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