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Stratégie de lutte contre les maux causés par la toxicomanie

Le Certa de Tizi Ouzou aux avant-postes

Les patients viennent de plusieurs wilayas du pays.

D'envergure nationale, le Centre d'Etudes, de Recherches et de Traitement des Addictions (Certa) de Tizi Ouzou a été ouvert en 2017 au niveau du Centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed de Tiz Ouzou. Il est l'un des centres référence à l'échelle nationale avec ses capacités d'accueil de 14 lits, il est également un pôle d'excellence en matière de soins, de formation et de recherche en addictologie. Abordé avec nous le volet statistique, le professeur Ziri Abbès, responsable de cette structure de santé, le centre a, depuis son ouverture, effectué quelque soixante-huit mille neuf cents soixante-seize (68 976) consultations avec pas moins de mille deux cents soixante-quinze patients hospitalisés. Au niveau de l'unité hommes, précise-t-il, le centre a admis en hospitalisation quelque mille et un patients (1001) tandis qu'au niveau de l'unité femmes, le Certa a pris en charge l'hospitalisation de quelque trois cent cinquante-neuf patientes. À noter, par ailleurs, que le Centre d'Etudes, de Recherches et de Traitements des Addictologies (Certa) qui de dimension nationale a reçu des patients venant de plusieurs wilayas du pays dont de nombreuses hospitalisations. Les personnes hospitalisées arrivent notamment des wilayas d'Alger, Blida, Boumerdès, Tipaza, Mila, Souk Ahras, Batna, Tamanrasset, Sidi Bel Abbès, Bejaia, Bouira, Oran, Relizane, Djelfa, Bordj Bou Arréridj, Constantine, Msila et Biskra. Un nombre de wilayas qui montre que le centre répond à une demande importante en matière de prévention et de soins contre les différents fléaux qui frappent les personnes et par- delà la cellule familiale et la société en général. Au chapitre des catégories suivies pour différentes addictions, les bilans font ressortir une forte prédominance pour les jeunes de moins de trente ans. Les patients sont soignés pour des poly-addictions dont les principales mises en causes sont notamment l'héroïne dans 48% des cas suivis, le Subutex dans 46% des cas. Au vu de l'impact dévastateur des addictions sur les individus et les cellules familiales, il devient donc nécessaire l'implication active, dans la lutte, de toutes les institutions de l'Etat. Le centre capitalise, enfin, des années de pratique, de soins et de recherches qui ont grandement conforté la société algérienne sur le chemin de la lutte contre le fléau de la drogue et des addictions en général.
Le travail effectué par les équipes dirigées par Pr Ziri a, après ces années, fait avancer la vision de la société algérienne pour le traitement des addictologies en gagnant la confiance des personnes et des familles grâce à la qualité de leur travail.

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