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L’armée, médecins privés, pharmaciens et médias impliqués dans l’opération

Le «Big challenge» algérien

La réalité est là, on ne pourra retrouver une vie presque normale sans vaccination. Plus tôt on atteindra l’immunité collective, plus tôt ce cauchemar sera derrière nous…

Tous les chemins mènent aux vaccins! À partir d'aujourd'hui jusqu'au 11 septembre prochain, l'Algérie lance la plus grande campagne nationale de vaccination anti-Covid-19.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réquisitionné tous les secteurs pour la bonne réussite de cette semaine de l'immunité. On devrait tomber sur des centres mobiles de vaccination à tous les coins de rue. Des équipes médicales sillonneront les grandes villes jusqu'aux villages les plus reculés afin que chaque Algérien puisse avoir sa dose de vaccins dans de bonnes conditions. «Des autocars dotés de tous les moyens nécessaires pour parcourir les villages et cités en vue de vacciner un maximum de citoyens», a indiqué le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid. Mieux encore, durant cette campagne les gens qui le désirent pourront se faire vacciner 24h/24h y compris les week-ends. C'est donc l'occasion ou jamais de se faire vacciner. Car, en plus du fait que les horaires de vaccination ne seront plus limités aux heures administratives, cet antidote sera à proximité de chaque citoyen.
Les défaillances rencontrées, ces derniers mois où l'accélération de la campagne a dû se faire à la va-vite, ont été corrigées. Les équipes médicales sont désormais rodées à la pratique. De plus, les effectifs seront plus nombreux pour que les choses marchent comme sur des roulettes. On ne devrait plus assister aux interminables files d'attentes qui ont dissuadé de nombreuses personnes à sauter le pas. Plus rien n'empêche donc les Algériens de se faire vacciner. Surtout que l'on n'est pas à l'abri d'une quatrième vague qui pourrait arriver plus tôt que l'on pense.
D'ailleurs, le ministre de la Santé a mis en garde les Algériens sur ce danger. Il estime qu'une nouvelle vague, encore plus dévastatrice que les précédentes, n'est pas à écarter. «Pour éviter la récurrence de tout autre scénario, notamment avec l'émergence du nouveau mutant, la seule solution est la vaccination», a-t-il assuré. Chose que les spécialistes de la santé confirment. Ils sont unanimes sur cette question. Ils appellent les Algériens à se faire vacciner au plus vite afin de sauver leur vie et celle de leurs proches. Veut-on revivre les cauchemars de l'été avec la course vers l'oxygène? Veut-on continuer à compter nos morts? Si la situation épidémiologique s'est améliorée, ce virus «sournois» est toujours parmi nous. Il continue de tuer! Un petit relâchement pourrait enclencher un grand tsunami. Il vaut mieux donc se protéger quand nous sommes dans une situation confortable comme c'est le cas actuellement. Sinon, on risque de se retrouver à «supplier» pour pouvoir se faire vacciner comme durant le mois de juillet dernier, sans être sûr que l'on sera protégé. Il faut savoir que si on se fait vacciner, aujourd'hui, on n'atteindra une immunité optimale que dans un mois, après avoir eu sa deuxième dose et que notre corps fasse son travail. D'ici là, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts.
La situation épidémiquepourrait se compliquer, et le «pass sanitaire» deviendrait obligatoire. Cette dernière possibilité n'est pas à écarter. Tous les indicateurs laissent penser que le gouvernement «cède» aux appels des experts. Ils réclament depuis plusieurs semaines que l'Algérie adopte cette mesure, qui est en train de devenir obligatoire à travers le monde.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports a, déjà, annoncé que le public sera autorisé à revenir dans les stades à condition qu'il soit vacciné. Certaines administration ont, elles aussi, commencé à imposer le vaccin à leurs employés. Dans les écoles et les universités, les choses semblent aller dans le même sens. Le président Tebboune a retardé les deux rentrées en attendant que le personnel et les étudiants soient tous vaccinés. Un recours à peine voilé au passeport sanitaire. Il se pourrait donc que les parlementaires, qui ont repris le travail, jeudi dernier, vote très prochainement une loi dans ce sens. Il ne faudra pas s'étonner de se voir obligé de présenter sa carte de vaccination pour aller au restaurant, dans un café ou un lieu de loisir. La réalité est là, on ne pourra retrouver une vie presque normale sans vaccination. Plus tôt on atteindra l'immunité collective, plus tôt cet enfer sera derrière nous. Vous savez donc ce qui vous reste à faire. À vos vaccins...

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