Le secrétaire générale agressé à l’arme blanche

Fraîchement installé dans ses fonctions de SG de la municipalité de Hassi Bounif, il n’aurait jamais imaginé qu’il vivrait une fin de semaine cauchemardesque. Il a été agressé à l’arme blanche tout prés de son domicile situé dans la commune de Misserghine. Ne se doutant aucunement du sort l’attendant en quittant le matin de jeudi dernier son domicile situé à Misserghine pour se rendre à son travail avant qu’il ne vive le pire cauchemar de sa vie. Dans une séquence tout à fait similaire de la décennie noire, le nouveau commis ded’État a, par miracle, frôlé la mort de justesse lors qu’il a été apostrophé par un individu qui a, sans attendre, ni aucunement hésiter, lui a froidement asséné deux sévères coups à l’aide d’une arme blanche au niveau de ses membres inférieures. Et ce n’est pas tout. La victime a eu droit à une sévère sentence que lui a laissée son bourreau une fois ayant achevé son forfait, celle-ci est également identique à celles laissées par des terroristes dès avoir accompli leurs forfaits. Dès avoir réussi son agression en ayant neutralisé sa victime, l’agresseur a d’une voix très audible transmis un message tout aussi «cru» et «net». Il s’agit en fait d’une menace explicite. En s’adressant à sa proie, il lui aurait textuellement prononcé sa sentence menaçante celle-ci : «C’est toi qui veut redresser la situation de la commune de Hassi Bounif » «la prochaine fois je te trancherai la gorge», aurait il ajouté avant de s’éclipser dans la nature. Gravement blessé, le nouveau secrétaire général a été évacué vers l’hôpital où il a été pris en charge en urgence. Quelle visée porte cette agression inédite perpétrée à l’aune des grandes mutations que connaît la commune de Hassi Bounif ? Pourquoi donc a-t-on agi de telle sorte contre un commis de lÉtat fraîchement installé à la tète de l’administration générale de cette petite localité déshéritée et déficitaire? Quel est ce mobile qui peut servir de motif pour perpétrer un tel acte contre un employé de ’État ? Dans tous les cas, aucun argument ne peut justifier un tel acte violent et contre toute attente qui aurait été prémédité. D’ailleurs, cette préméditation constitue le sujet principal de l’enquête enclenchée par les éléments de la Gendarmerie nationale, en plus de tirer au clair les tenants et les aboutissants de cette affaire qui a entaché la vie quotidienne de cette municipalité ayant souffert des aléas du terrorisme dans les années 1990.
Le nouveau secrétaire général de l’administration communale de Hassi Bounif est fraîchement installé dans ses nouvelles fonctions en remplacement de l’ex-secrétaire général, ce dernier est embastillé, purgeant une peine de deux années de prison ferme pour laquelle il a été condamné tout récemment. Ingénieur en génie civil de formation, le nouveau secrétaire général était employé de la même municipalité, ayant occupé un poste de responsabilité au niveau du service technique. Ayant à peine pris ses fonctions, le nouveau secrétaire général a été confronté à deux sérieux problèmes. Le premier a un lien avec une affaire de marché tandis que le second est le fait que le même commis del’Etat a eu une sérieuse prise de bec avec un agent de la même municipalité contre lequel il s’est plaint officiellement en déposant plainte auprès de la sureté urbaine de la même commune. Cette affaire a eu lieu une journée avant que la victime ne soit agressée. Que cache donc cette agression qui est, contre toute, inscrite dans le passif houleux de cette commune, notamment dans le volet lié à sa gestion? Eté 2022, la voiture personnelle d’un représentant d’une association a été incendiée. Ce dernier a, quelques jours auparavant, tenté de dénoncer des dépassements qu’il aurait relevés au niveau même de cette commune. Toujours dans la même municipalité, un habitant de Haï El Émir Khaled a eu miraculeusement son salut lorsqu’il a été agressé à l’aide d’une grosse pierre lui ayant été assénée, par un inconnu, en pleine nuque.
Un autre lanceur d’alerte a également fait l’objet d’une menace proférée à son encontre chez lui. La victime n’a rien trouvé de mieux à faire que de se remettre aux enquêteurs en déposant plainte.