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FORMATION THÉÂTRALE EN ALGÉRIE

Une valeur sûre à préserver

«La formation s’opère en tenant compte de tous les éléments constitutifs de l’action artistique», a précisé Boudane Mohamed.

Elle est en cours actuellement à Mostaganem, capitale du théâtre amateur. Une des principales valeur ancrée depuis Elle consiste à former et préparer une relève aux diverses disciplines liées au théâtre, affûter les talents et promouvoir la créativité. La tâche des organisateurs et les enseignants s´en trouve complexifiés.
A la transmission des connaissances, à la formation de l´esprit critique, au développement des compétences...s´ajoutent, ainsi, la transmission des valeurs et la préparation des jeunes à la pluralité des choix. Une formation, qu´organise annuellement le commissariat du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem pour accompagner une réflexion fondamentale sur les valeurs explicites et surtout implicites de la pédagogie, cette initiative présentant plusieurs approches de la question des valeurs transmises par l´acte éducatif. Il permet, en particulier, de les replacer dans des cadres aussi différents et complémentaires que peuvent l´être ceux de l´art dramatique, écriture dramatique, scénographie et mise en scène.
Pour pouvoir choisir librement ses propres valeurs en tant qu´artiste et pour pouvoir éduquer les jeunes à en faire de même, il faut prendre conscience des valeurs explicites et implicites qui sont en jeu. Cette formation devrait permettre aux personnes, en charge d´éducation, de clarifier les valeurs qu´elles veulent servir, d´expliciter les choix qu´elles font et les contraintes qu´elles acceptent.
A ce titre, la wilaya de Mostaganem, une région considérée comme un creuset de talents, compte plusieurs associations théâtrales comme Moudja, Ould Abderahmane Kaki, Ben Abdelhalim, Théâtre de la ville, Les planches bleues, El Maâna oual Maghna,Mustapha Kateb, Qinaâ Azraq, et l´association Cheikh Hamada. Cette ville qui abrite annuellement l´un des plus prestigieux festivals nationaux du 4e art, se trouve au coeur de l´action des encadreurs. Les formateurs soulignent que «ce travail d´encadrement se poursuit de manière soutenue». Le commissariat du Festival de théâtre amateur de Mostaganem, qui constitue un vivier de la formation théâtrale, a pris en charge, au cours des trois dernières années, la préparation du dramaturge et la promotion de ses oeuvres.
Le directeur artistique du festival, M.Boudane Mohamed, a précisé que «la formation s´opère en tenant compte de tous les éléments constitutifs de l´action artistique, notant que plusieurs facteurs, comme la confirmation, l´équilibre, et la constance dans le travail permettent d´élever le niveau de performance sur les planches, et d´introduire la clarté et la beauté dans le jeu scénique».
Les efforts fournis, dans ce sens, par le commissariat du Festival national de théâtre amateur de Mostaganem ont permis de former récemment 46 jeunes de différentes wilayas du pays dans diverses disciplines, dont 22 stagiaires en art dramatique, 12 en écriture dramatique, 4 en scénographie et 8 en mise en scène. Ces stages de formation programmés pour une durée de six semaines (deux stages par an lors des vacances scolaires d´hiver et de printemps) sont supervisés par des professeurs, des scénaristes, des réalisateurs, des comédiens, des universitaires et des spécialistes en art et en écriture dramatiques.
M.Boudane a ajouté que «le commissariat réalisera de nouvelles oeuvres théâtrales, avec la participation d´un groupe de jeunes artistes bénéficiaires de cours de formation, en notant que le commissariat est en possession de 57 textes dramatiques traitant de thèmes sociaux, historiques ou tirés du terroir. Ces oeuvres ont été présentées au cours des deux dernières éditions du prix Kaki d´or, certaines d´entre elles seront mises en scène en cas de disponibilité de moyens financiers».
Le même commissariat a présenté lors de la 42e édition du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem, organisée au mois de juin dernier dans le cadre de la manifestation «El Qods, capitale éternelle de la culture arabe», une nouvelle pièce intitulée Kahla oua beida lakin tha´ira africa (noire et blanche mais rebelle Africa) adaptée et mise en scène par Djamel Bensabeur, avec la participation de 90 jeunes acteurs de différentes wilayas du pays.
Cette pièce retrace les différentes périodes coloniales qu´ont connues les pays africains, et présente des genres artistiques, coutumes et traditions du continent noir. Pour le commissariat de ladite institution, cette continuité se veut un défi malgré tous les obstacles rencontrés afin d´être toujours dans la lignée des aînés.

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