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Résolution du PE sur la liberté d'expression en Algérie

Les condamnations pleuvent

Les réactions nationales et internationales contre le Parlement européen se poursuivent. Les condamnations se sont succédé. Société civile, partis politiques, citoyens lambdas, pays africains, arabes et musulmans ont tous invité le PE, embourbé dans des affaires de corruption, a balayé d'abord devant sa porte. La résolution du Parlement européen sur la liberté d'expression en Algérie a été fortement critiquée considérant que l'Union européenne ne devrait pas interférer dans les affaires internes d'un pays souverain. De plus, le Parlement européen était lui-même confronté à des problèmes de corruption et il devrait donc faire preuve de prudence avant de critiquer les autres pays.

L'Upci: «C'est inadmissible!»
Le secrétaire général de l'Union des Parlements des États membres de l'Organisation de la coopération islamique (Upci), Mouhamed Khouraïchi Niass a fermement condamné l'ingérence du Parlement européen (PE) dans les affaires intérieures de l'Algérie, indique l'Union dans un communiqué publié vendredi sur son site officiel. «Mouhamed Khouraichi Niass, secrétaire général de l'Union des Parlements des États membres de l'Organisation de la coopération islamique (Upci) a exprimé sa ferme condamnation de l'ingérence du Parlement européen dans les affaires intérieures de l'Algérie, et ce suite à la résolution adoptée par le PE sur la liberté d'expression et de la presse en Algérie», a précisé le communiqué. «Niass a appelé de nouveau le Parlement européen à respecter la souveraineté de l'Algérie et de l'ensemble des pays de l'Upci et affirmé la solidarité et le soutien de l'Union à l'Algérie qui assure actuellement la présidence de l'Upci», lit-on dans le communiqué. «Il est inadmissible de continuer à cibler les pays de l'Upci en vue de porter atteinte à leur souveraineté nationale», a conclu le communiqué.

FLN: «Des objectifs tendancieux»
Le parti du Front de Libération nationale (FLN) a fait part de «sa profonde indignation» du contenu de la résolution du PE qui reprend des éléments «totalement infondés, erronés, et loin de la vérité sur la réalité du processus politique en Algérie et l'ouverture du domaine des libertés, de l'activité associative et syndicale, de la scène médiatique et des droits». Cette résolution «est une ingérence flagrante dans les affaires internes de l'Algérie par une autorité étrangère qui s'est érigée comme tuteur d'un État libre, indépendant et souverain qui refuse de se soumettre aux diktats extérieurs», a estimé le parti, ajoutant que le peuple algérien est le seul à avoir le droit de juger les politiques de son pays et de décider de son présent et de son avenir, tout comme il refuse catégoriquement le fait que le PE ou toute autre partie (...) s'arroge le droit de s'immiscer dans les affaires de l'Algérie à travers une résolution provocatrice, sélective
et qui manque d'objectivité». Le parti du FLN a également indiqué que ladite résolution «fait semblant, de manière intentionnelle et pour des objectifs tendancieux, de ne pas voir les réalisations de l'Algérie sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, notamment l'attachement à établir une société de libertés, que ce soit en ce qui concerne l'activité politique, associative ou syndicale, ou la liberté d'expression et de la presse».

Le RND: «Une surenchère»
Le Rassemblement national démocratique (RND) a condamné fermement la résolution de l'Union européenne, qualifiant son comportement d'hostile envers l'Algérie, et remettant en question sa neutralité, son objectivité et son intégrité. Dans une déclaration, le RND a exprimé son étonnement et sa désapprobation face aux abus flagrants du Parlement européen envers l'Algérie, ainsi que sa surenchère sur la question des libertés, considérant cela comme une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures d'un État souverain. Le RND a rappelé que l'Algérie avait engagé, il y a plusieurs années de profondes réformes politiques, et avait mis en place de véritables institutions constitutionnelles, reflétant la volonté populaire sincère.

Le Mouvement El-Bina: «Une dérive dangereuse»
Le Mouvement El-Bina a exprimé son rejet catégorique des allégations fabriquées de toutes pièces et de l'ingérence honteuse de l'institution européenne dans les affaires internes de l'Algérie. Dans un communiqué, le mouvement a qualifié cette résolution de «tentative désespérée d'influencer le fonctionnement des institutions de l'État algérien souverain et indépendant», tout en considérant que le Parlement européen ne disposait ni de la qualification politique ni morale pour donner des leçons à l'Algérie en matière de démocratie et de droits de l'homme. Le mouvement a également regretté cette dérive dangereuse du Parlement européen, qu'il a considérée comme une attaque claire et systématique contre le pays, violant ainsi le principe fondamental du respect de la souveraineté des États.

Front El Moustakbel: «Un non-évènement»
Le parti de Abdelaziz Belaïd a condamné le contenu du communiqué du PE, le qualifiant «d'ingérence dans les affaires internes d'un État indépendant et pleinement souverain». «Ce Parlement devrait s'occuper d'abord des problèmes de ses États membres ou des États et peuples encore sous emprise coloniale comme les peuples palestinien et sahraoui frères», a soutenu le parti, qualifiant le contenu de la résolution de «non-évènement, voire un autre épisode dans la série de conspirations ourdies contre l'Algérie qui franchit de jour en jour des pas importants dans divers domaines et secteurs».

Le Conseil national des journalistes algériens (Cnja): «Une hégémonie!»
Le Conseil national des journalistes algériens (Cnja) a fermement condamné la résolution du Parlement européen sur l'Algérie, la considérant comme une ingérence flagrante dans les affaires internes du pays. Dans un communiqué, le Cnja a dénoncé la tentative de cette institution européenne de s'immiscer dans les affaires de plusieurs pays en développement dans le but de promouvoir son hégémonie et d'influencer l'opinion publique internationale. Le Cnja a appelé à respecter la souveraineté de l'Algérie et a exprimé sa solidarité avec les institutions et les citoyens du pays face à ces tentatives de déstabilisation.

L'Union nationale des journalistes et médias algériens: «De la désinformation»
L'Union nationale des journalistes et médias algériens a exprimé son fort désaccord avec le communiqué du Parlement européen, en soulignant que les «allégations» contenues dans cette résolution ont pour but de «désinformer l'opinion publique en fournissant des informations erronées loin de la réalité». Selon l'Unjma, cette ingérence dans les affaires intérieures de l'Algérie est inacceptable et constitue une violation flagrante de la souveraineté de l'État. Le syndicat des journalistes algériens a également appelé à la solidarité nationale et à l'unité face à ces attaques externes, afin de préserver la stabilité et l'avenir de l'Algérie.

L'Ugta: «Notre souveraineté, une ligne rouge»
L'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) a publié un communiqué dénonçant la résolution du Parlement européen sur la liberté d'expression en Algérie, la qualifiant d'informations fausses et trompeuses. Elle a affirmé que l'Algérie disposait d'institutions constitutionnelles et judiciaires qui protègent la démocratie et la liberté d'expression, et garantissent les droits des femmes, des journalistes et de la presse.Elle a également rejeté toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de l'Algérie. L'Ugta a souligné que la souveraineté de l'Algérie est une ligne rouge à ne pas dépasser. «L'Algérie est souveraine dans ses décisions et ne permettra pas à d'autres pays, en particulier européens, de s'ingérer dans ses affaires intérieures», assure la centrale syndicale. Elle a également souligné que l'Algérie est le berceau de la liberté et le refuge des révolutionnaires, et a rejeté toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays.

L'Onsc: «Un autre faux pas!»
L'Observatoire national de la société civile (Onsc) a fermement condamné «l'ingérence flagrante du Parlement européen dans les affaires internes de l'Algérie», rejetant catégoriquement «le contenu de la résolution qui porte de fausses allégations sous couvert de la protection des droits de l'homme et de la liberté d'expression». L'Onsc a considéré que cette résolution constituait un autre faux pas qui dénote une volonté inavouée de ternir l'image de l'Algérie, qui s'est engagée dans une dynamique de réformes visant le renforcement des valeurs de citoyenneté et la promotion des droits de l'homme.

Le CSJ: «De l'acharnement»
Le Conseil supérieur de la jeunesse fustige le Parlement européen. Dans une déclaration, il a affirmé que la résolution du PE sur la situation des droits de l'homme en Algérie, qui repose sur des «informations et lectures erronées» constituait une «immixtion flagrante dans les affaires intérieures de l'Algérie» qui a su «construire une expérience démocratique réfractaire aux agendas immondes».«L'acharnement du Parlement européen contre l'Algérie ne fera que renforcer son attachement au processus de changement, où elle a franchi des pas importants que seuls les ignorants peuvent nier car frappés de cécité par leurs intérêts étroits et les agendas des réseaux de corruption qui les empêchent d'observer le bond remarquable réalisé par l'Algérie en matière de renforcement des libertés et des droits de l'homme», poursuit le Conseil.

La société civile: «Ils cherchent le chaos»
Dans un communiqué, des membres de la société civile ont exprimé leur indignation face à la résolution du Parlement européen, la qualifiant d'«ingérence flagrante» dans les affaires intérieures de l'Algérie et de violation manifeste de la souveraineté nationale ainsi que des règles régissant les relations internationales. Ils ont souligné que ce Parlement avait pris l'habitude de s'immiscer dans les affaires internes du pays, cherchant à plonger l'Algérie dans le chaos, l'insécurité et à entamer la stabilité de ses institutions nationales. 

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