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L'impôt sur l'activité agricole est jugé «injuste»

Les députés demandent sa suppression

Ils appellent, également, à élargir l'allocation chômage à la catégorie des plus de 40 ans.

Le débat sur la loi de finances 2022 s'est poursuivi, hier, devant un hémicycle presque vide. Plusieurs intervenants ont appelé à élargir l'allocation chômage à d' autres catégories d'âge. À titre de rappel, l'allocation chômage, instituée pour la première fois en Algérie, sera destinée aux chômeurs primo-demandeurs d'emploi âgés entre 19 et 40 ans et inscrits auprès de l'Agence nationale de l'emploi (Anem). Dans ce sens, les intervenants ont demandé à prévoir d'autres mesures pour la revalorisation des salaires des travailleurs du filet social et l'intégration des titulaires de contrats de pré-emploi. «Il est impératif d'intégrer les signataires de contrats de pré-emploi, en activité ou ceux dont les contrats ont expiré», a insisté le député Bouziane Mazari du MSP. Le député Rachid Bouamri, du groupe des indépendants, a rappelé, pour sa part, la situation «intenable» des travailleurs du filet social dont les diplômés bénéficiaires d'aide à l'insertion sociale, (Dais), qui reçoivent une très maigre somme de 5 000 dinars par mois». De son côté, le député Kamel El Korichi (indépendant) s'est interrogé sur «l'absence d'une quelconque précision concernant l'augmentation de la valeur du point indiciaire dans la Fonction publique», ajoutant que «les travailleurs de la Fonction publique attendent impatiemment cette mesure». Tout en saluant les mesures proposées pour améliorer le pouvoir d'achat de la Fonction publique dont la réduction de l'IRG, des députés ont appelé à la mise en place d'autres mesures de nature à augmenter les salaires des catégories à faible revenu, dans un contexte marqué par une hausse «vertigineuse» des prix de produits de première nécessité. Pour ces derniers, l'augmentation de 1000 à 1500 dinars seulement de salaire à la faveur des nouveaux taux de l'IRG, risque d'être «grignotée» par la hausse constante des taux d'inflation. Dans leurs interventions, plusieurs députés ont conseillé la suppression de l'article 14, stipulant l'imposition d'un impôt sur l'activité agricole. Le député Youcef Bouguerfa, du mouvement El-Bina, estime que «l'application de l'article est susceptible d'inciter les agriculteurs à changer d'activité». En tout état de cause, indique-t-on, «cette mesure impactera négativement» le secteur, d'autant plus que l'agriculture et l'activité pastorale contribuent à assurer la sécurité alimentaire du pays et à réduire la facture d'importation des denrées alimentaires». À cet égard, Lahcène Laâbid, issu du groupe des indépendants, dira: «Cette nouvelle mesure fiscale écrasera davantage l'agriculteur, qui fait face aux problèmes relatifs au coût élevé des semences et des engrais, à la sécheresse et aux difficultés de rentabiliser leur produits». De son côté, le député Laïd Lakhdari, du MSP, qui a qualifié cet impôt d'«injuste» a appelé le gouvernement à prendre en considération les problèmes dont souffrent les différentes filières. Il a également proposé la réactivation de la Bourse d'Alger, l'amélioration du climat des affaires, pour attirer les investissements étrangers. «Quelle est votre politique en matière d'atteinte de l'autosuffisance alimentaire? Et quelle est votre politique en matière de reconstitution des stocks stratégiques pour faire face à une éventuelle urgence?», a-t-il demandé aux membres du gouvernement. De son côté, le député Belkheir Brazo a critiqué l'impôt, tout en appelant le Premier ministre, ministre des Finances, à prendre en considération les problèmes dont souffrent les éleveurs, y compris le coût élevé des fourrages et le manque de ressources en eau. Les députés ont également appelé à supprimer l'article 94 de la LF 2022 relatif à l'imposition d'une TVA de 9% sur le sucre.
Certains députés ont demandé d'abroger l'article 153 de la LF 2022, instituant l'incessibilité, à compter du 31 décembre 2022, des logements sociaux du secteur public locatif financés sur concours du budget de l'Etat. Les députés ont également salué l'augmentation des fonds d'investissements. d'un montant de 2 713 milliards de DA, destinés à l'investissement, auxquels s'ajoutent plus de 433 milliards de DA consacrés à l'appui des activités économiques.
Par ailleurs, certains députés ont réitéré leur appel au report de l'application de l'article 187 relatif à la mise en place d'un système national d'indemnisation, en numéraire, pour les familles nécessiteuses, estimant que l'annulation du système de subventions généralisées «ne sera pas chose facile actuellement».

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