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Nazim Bessol à E-collège de l’AIPS

«Je n’ai jamais ressenti une quelconque pression»

«La presse algérienne est l’une des plus libres du Monde arabe et même au-delà. Ce n’est un secret pour personne », fait savoir le directeur du bi-hebdomadaire Botola.

Invité à prendre part à l'e-collège de l'Association internationale de la presse sportive, AIPS, notre collègue Nazim Bessol, membre du bureau de l'Association des journalistes sportifs algériens (AJSA) et du Comité exécutif de l'AIPS Afrique, à partager durant plus de 4 heures son expérience avec les journalistes arabophones (jeudi) et les francophones, vendredi dernier. Plus d'une centaine de journalistes ont répondu présent sur les deux journées, avec comme thématique «le journaliste d'investigation». Nazim Bessol était en compagnie de Guillaume Dufy, journaliste d'investigation du quotidien L'Equipe, Oberli Patrick, du quotidien suisse Le Matin, et Jean-Paul Savart modérateur.
Les discussions ont principalement tourné sur les conditions de travail et les entraves ou pression que peuvent subir les journalistes d'investigation. «Mon expérience personnelle, m'autorise à venir, aujourd'hui, devant vous et vous affirmer que je n'ai jamais ressenti une quelconque pression. Cela vient peut-être du fait que je porte cette double casquette de journaliste et directeur du journal.
La presse algérienne est l'une des plus libres du Monde arabe et même au-delà. Ce n'est un secret pour personne. Une liberté chèrement acquise et que les anciens transmettent aux plus jeunes. Je vous parle de la Maison de la presse, un site qui a été visé par un attentat à la bombe et qui a coûté la vie à 18 personnes et fait 92 blessés. Donc non, personnellement je n'ai jamais ressenti une quelconque pression dans ce que je fais». Pour leur part, Guillaume Dufy et Oberli Patrick conseillent aux jeunes journalistes «de demander de l'aide à d'autres» afin de contourner les difficultés à mener des reportages d'investigation dans certains pays africains. Rappelons que Nazim Bessol a été invité par l'AIPS après l'enquête publiée en exclusivité par Botola en mars 2019. En juin de la même année, l'ancien président de la CAF, Ahmad Ahmad était placé en garde à vue à Paris sur la base des révélations du bihebdomadaire, avant que la FIFA ne prononce une suspension de 5 ans, réduite à 2 ans par le TAS Lausanne contre Ahmad Ahmad.

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