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Faiblesse du débit Internet

Est-il possible de booster la vitesse de connexion?

L’exploitation du câble Sea-Me-We-4, est «le nœud gordien» de la problématique.

Le président Tebboune, qui présidait avant-hier la réunion périodique du Conseil des ministres, a instruit le ministre en charge du secteur à l'effet de «trouver une solution définitive au problème de faiblesse du débit Internet, définir les facteurs négatifs et soumettre le dossier au Conseil des ministres, si le besoin se fait sentir». Cette intervention du président a eu lieu au moment où la navigation sur Internet est de plus en plus lente. À quoi est due cette énième perturbation?
Les experts estiment que la demande est trop forte pour satisfaire tout le monde. C'est presque le même son de cloche du côté de l'opérateur historique de télécommunications en Algérie, Algérie télécom qui a imputé cette récente baisse de connexion du débit Internet à «une perturbation du réseau Internet international, enregistrée dans certains pays du monde, dont l'Algérie».
En parlant de connectivité, il faut savoir que le pays est classé à la 182e place des pays et territoires ayant la vitesse Internet la moins rapide au monde, avec un débit moyen de seulement 1,37 mégabit par seconde, selon le classement établi en février dernier par le magazine new-yorkais Ceoworld. Il faut savoir ensuite que notre connexion est «entièrement dépendante» d'une seule et unique «source», à savoir un câble sous-marin qui connecte l'Algérie au «réseau international de l'Internet». Il s'appelle le Sea-me-we 4.
Son exploitation est «le noeud gordien» de cette problématique de perturbation et de faiblesse du débit Internet dans le pays.
Le 25 mars 2020, l'ex-P-DG d'Algérie télécom, Mohamed Anouar Benabdelouahed, avait en effet «reconnu» que le Sea-me-we-4 est «le principal câble utilisé, actuellement, par l'Algérie».
il avait indiqué aussi la veille de sa mise à l'écart, que «les autres câbles algériens, à savoir le câble Orval/Alval, reliant Alger, Oran et Valence (Espagne) «n'est pas encore prêt», et celui de Medex, raccordant, depuis Annaba, le réseau Internet algérien de fibre optique au réseau international reliant les Etats-Unis d'Amérique à l'Asie par le Bassin méditerranéen, «sera disponible dans environ 2 mois».
Or, les deux mois sont passés, l'Algérie est jusqu'à ce mois d'août, restée encore et toujours dépendante du même câble Sea-Me-We-4.
La déclaration de l'ex-P-DG d'Algérie télécom laisse «beaucoup de zones d'ombre» sur lesquelles le ministre du secteur devra se pencher, dans son rapport, qu'il remettra, sur la table du président de la République.
En attendant le rapport final et les rebondissements attendus sur l'affaire du câble Medex, il y a lieu de noter que le risque d'exposer le pays à une nouvelle coupure générale et nationale de la connexion Internet, est toujours de mise, car le Sea-me-we-4, qui, selon Mohamed Anouar Benabdelouahed, demeure «le principal câble utilisé par l'Algérie», a fait parler de lui à cause de ses nombreux incidents techniques.
Parmi elles, la méga-panne de mars 2017. Un tronçon de ce câble sous-marin avait subi des dommages au niveau de sa chambre d'atterrissement. Une coupure qui avait paralysé les entreprises algériennes et pratiquement tout le pays.
Devant ce fait, des solutions pérennes devraient être trouvées pour éviter à long terme le risque d'une probable coupure, qui risque de coûter très cher à l'Algérie.

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