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Les Fennecs matent les Aigles et vont en finale de la coupe arabe

«Fech Tahki ya Maâlem?»

Talentueux et efficaces, les protégés de Med Lacete ont réussi là où les plus optimistes ne s'y attendaient pas.

Que notre ami, l'ancien talentueux joueur tunisien frère, Samir Sellimi, le «Mahrez» des consultants arabes, nous excuse d'avoir repris, en titre de cet article-compte rendu du match de samedi dernier, sa fameuse interrogation lancée en direction de Mondher Kebaïer, le coach tunisien, à l'issue du dernier match amical livré face aux poulains de Djamel Belmadi: «Fech tahki ya Maâlem? « Que racontes-tu là, ô Boss?» Cette fois-ci, lorsque les deux teams entrèrent sur l'excellente pelouse du stade international de la capitale égyptienne, une terrible visible pression ligotait les jeunes des U20, Verts et Rouges. Cela se voyait depuis les Annassers - Kouba-(Alger) où le suspense avait atteint son paroxysme! Nous décidâmes de ne pas suivre entièrement le match de l'Angleterre et ses buts, en coupe d'Europe! On n'avait plus soudain eu peur des ces Tunisiens et leur très lourde défense, capables qu'ils étaient, malgré tout, de sortir à l'aise, avec le ballon, comme durant les matchs précédents. On n'avait plus eu soudain, peur, de l'adversaire, et la hargne des nôtres, avec! Nous nous reprîmes de suite, en pensant aux braves et imbattables moudjahidines des années de feu de la guerre de Libération nationale 1954-162, les ancêtres de ces jeunes, nés un peu partout dans le monde et en Algérie! C'était là le dernier match à livrer face aux Tunisiens, sans doute déjà fatigués! C'est là, tout le mal que nous pouvons souhaiter aux voisins de l'Est. Les nôtres, eux, étaient décidés à en finir de suite. Aït Amer sera le premier attaquant à donner des sueurs froides aux défenseurs tunisiens à la 3 minute. Trois minutes après, les Rouges répondent par un tir sans danger. A la 9e minute, Abdelkrim Ait Amer rate une balle facile, car quatre défenseurs tunisiens se trouvaient dans les parages! Onze minutes durant, le jeu se stabilise au milieu du terrain. Nos voisins confondent grinta et agression. La face de Med Lacete, l'entraîneur national, vire au jaune! Il y avait de quoi! Le jeu dur et les tentatives d'agression sont du côté des Rouges! L'engagement est algérien. A cela, il faut ajouter l'insolente technique individuelle des camarades du capitaine Bendriss. Chekel manque d'expérience et rate une belle occasion d'ouvrir le score à la 31e minute! Adjaoudi, Mohra, Tetraoui, Boulbina et Aït Amer sont de véritables poisons pour les Rouges! La 38e minute sera douloureuse pour les Tunisiens puisque Boulbina, le N° 25, a failli ouvrir la marque, à la suite d'un très beau mouvement d'ensemble exécuté par les Verts. La 42e sur des tirs de l'excellent Touenti et du très bon Boulbina encore, des 16 mètres ratent pourtant par excès de précipitation! Issam Bouaoune est isolé, mais menaçant! Il bougeait, combattait et enviait toutes les balles aériennes! On savait dès lors que la partie était gagnée. Au retour des vestiaires où Lacete a dû toucher du doigt les erreurs commises par des Tunisiens soudain apeurés, effarouchés par des gamins de classe qui jouaient au foot comme dans un stade de quartier! Il y avait là toutes les classes connues: du Paradou au Bayern, en passant par Cirta! Ouaouh! ´´One two three viva l'Algirai´´. La mi-temps survient alors que le cuir était malmené dans le camp des rouges, eux aussi, ayant endossé le statut du cuir «malmené». En seconde mi-temps, à la 55e minute, un changement, coté algérien, survient: l'excellent Adjaoudi sort avec la mission amplement accomplie. Omar, le remplace royalement. Il entre et va renverser complètement la situation. S'étant aperçu de la lourdeur des défenseurs blancs et rouges, le sélectionneur national Med Lacete a sûrement donné des instructions à Omar d'entrer balle au pied dans la surface de réparation et de tirer ou placer ses balles dans n'importe quelle position. Les forces en présence étaient «vertes» ce soir-là, à la veille du 59e anniversaire des fêtes de l'Indépendance et de la Jeunesse! Les Algériens perdent beaucoup de balles. Mehdouani, le joueur tunisien est averti pour jeu dangereux. A la 65e Bouaoun rate un but, par excès de confiance. A la 67e minute, Med Rafik Omar, le petit de taille remplaçant, marque un but d'anthologie de classe mondiale, et c'est le peu qu'on puisse affirmer! Follow-me: sur renvoi par le pauvre gardien, le cuir parvient sur le plat du pied droit d'Omar, qui reprend des 21 mètres, sans contrôle, et envoie un boulet de feu en pleins filets adverses! Quel but! A revoir assurément! A la 71e minute les «Aiglons de Carthage» ne pouvaient pas égaliser, Bouaoune, revenu de loin veillait! Naâmani fait son entrée a la place de Boulbina qui a reçu des coups défendus! Il compte bien rendre la pareille à Lacete. Il est là sur un corner dégagé in extremis à la 72e minute. Le talentueux Touenti sort à la 83e, vidé à force d'avoir bien couvert le terrain. La 82e minute verra les Tunisiens rater un but tout fait grâce à la vigilance de la défense des «Verts». Entre-temps, un superbe numéro personnel de Med Rafik Omar, quand il exécutera un numéro de jonglage du tonnerre sur la ligne de touche, laissant les adversaires chercher le bus n°12 ligne Tunis - Gaâfour - Siliana pour rentrer au plus vite via Marsa Matrouh - Tripoli! Omar tenta un dribble, laissant trois joueurs tunisiens, dont un à terre, le chercher dans la surface de réparation... Le cuir colle aux pieds, chevilles et extérieurs des pieds des joueurs algériens qui étalent d'une insolente maîtrise de ballon, sans que leurs homologues ne puissent tenter quoi que ce soit! Que dire de ce match sauf que toutes nos prévisions étaient justes, après les frères marocains, c'est au tour des autres frères tunisiens qui encaissèrent deux jolis buts, dont un suite à un corner.
(N'est-ce pas Si El Maâlem Kebaïer?) La Coupe arabe ne peut rentrer qu'à Alger, surtout avec le faible football fourni par l'autre frère-arabe de El Saoud, face à des petits Pharaons inefficaces et très limités! Mais cette victoire est à dédier aux consultants funestes corbeaux qui voient tout en noir! Si, par un malheureux concours de circonstance, les «Bédouins» d'Arabie prenaient le dessus, en finale, ce ne serait pas une catastrophe! En ce qui nous concerne, battre les «voisins d'à côté», vaut toutes les Coupes arabes! 

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