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Des touristes quittent Oran les larmes aux yeux

«Je jure de revenir»

Cette Espagnole n’en revient pas dans ses déclarations en signant et persistant que « la ville d’Oran est une capitale du tourisme méditerranéen».

Ils rentrent chez eux «brisés» après avoir été ensorcelés par les belles plages et les sites historiques que recèle cette ville ayant enfin raflé le titre de la métropole méditerranéenne. Des touristes, estivants et visiteurs d’Oran ont, tout en jurant de revenir, été peinés de se détacher de cette ville ne serait-ce que pour une petite période le temps de se préparer pour y retourner l’an prochain. Son tourisme lui a valu un tel statut. Ainsi, la kémia, servie dans les bars d’Oran, n’est pas finie. Elle est offerte gracieusement par Krimo, ce jeune serveur ne trouvant rien de mieux pour exprimer sa joie que de dire que «nos clients vont nous manquer». Une telle phrase vaut son pesant d’or tant que les rues, ayant grouillé d’un monde festif, commencent à se vider cédant place aux élèves ayant repris leurs blouses pour rallier les bancs des classes. El Bahia, cette capitale abritant près de deux millions d’habitants n’a, malgré un été plein d’actualité, pas dérogé à la règle en accueillant, dans un bonheur total, ses visiteurs, estivants et touristes, locaux et étrangers de plusieurs nationalités. Dans le tas, un seul plat leur a été servi : des prestations dignes de celles offertes par les grandes capitales du monde entier. Pour preuve, le siège abritant l’Hôtel de ville a, à plus d’un titre, servi de lieu de prédilection de ces touristes en quête d’histoire ayant marqué cette ville des Deux Lions. Dominant la somptueuse place d’Armes, l’Hôtel de ville constitue un passage incontournable pour tout touriste ralliant, d’où qu’il vienne, la capitale des Jeux méditerranéens devant se tenir dans l’année 2021. Localement, l’on ne badine pas avec l’honneur d’Oran ni avec le bonheur aussi de ces Oranais qu’avec celui de leurs hôtes, constitués essentiellement des employés de la classe moyenne ayant opté pour la destination Algérie, laissant les «délires» européens» aux égarés en quête de l’Eldorado incertain alors que le même Eldorado est tout simplement algérien, malgré la situation politique qui prévaut au regard de l’actualité locale et nationale. «Je découvre une ville en mouvement permanent», dira Alexia venue d’Espagne.

Le transport, le noyau fort
Sur sa lancée, elle a ajouté que «la ville d’Oran n’a rien à envier aux pays touristiques du monde entier comme l’Espagne». Cette Espagnole n’en revient pas dans ses déclarations en signant et persistant que «la ville d’Oran est une capitale du tourisme méditerranéen». Marqué à jamais dès son premier périple touristique qu’il a effectué dans la capitale de l’Ouest, l’époux d’Alexia est, lui, resté bouche bée pendant plusieurs minutes avant de laisser libre cours à ses sentiments en affirmant que «la ville d’Oran et ses alentours sont tellement envoûtants que je songe d’ores et déjà à récidiver en revenant l’année prochaine en invitant tous mes amis». Et un ressortissant algérien résident au Canada de lui emboîter le pas en soulignant que «rien n’est vrai de tout le mal que l’on dit sur cette ville, nous avons passé un agréable séjour». D’autres, notamment les estivants et touristes locaux, ont été ébahis par ce changement radical qu’a connu cette ville à la faveur de la prise de conscience, par les pouvoirs publics, que le tourisme constitue un «secteur névralgique qui est d’un apport très important de la plus-value», d’où la nécessité de le promouvoir aux fins d’asseoir l’esprit de concurrence et de rivalité pouvant aboutir nécessairement à la baisse des prix des prestations prodiguées par la majeure partie des complexes touristiques. Les explications ne manquent pas. Plus d’un touriste estime que «les tarifs appliqués sont exorbitants». D’autres ont peiné quant à dénicher un «gite pouvant les abriter ne serait-ce que pour une période de 15 jours».

L’esprit de vacances
Là aussi, la question des tarifs est soulevée. Là est toute l’ambiance de la saison durant laquelle plusieurs petites lacunes ont toutefois été relevées, mais rattrapables. L’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs, Enmtv, a programmé 82 dessertes pour la prochaine saison estivale à partir du port d’Oran sur trois lignes en direction d’Alicante, de Barcelone (Espagne) et de Marseille (France). Ces dessertes ont été assurées par les bateaux Tassili 2, Alger2 et Tarek Ibn Ziad les mois de juin, juillet, août et septembre, périodes qui enregistrent, comme chaque année, une grande affluence de la part de la communauté algérienne résidant à l’étranger. La plupart des émigrés voyagent sur les lignes maritimes dans l’Ouest du pays et que
80 % de ces voyageurs empruntent le port d’Oran préférant la ligne Oran-Barcelone très avantageuse, selon eux, du point de vue billetterie et trajet, plus court. Pour répondre à la demande accrue des Algériens établis en Europe pour les mois d’août et septembre, l’on a jugé mettre en, place 46 dessertes maritimes sur les trois lignes. Ces deux mois, rappelle t-on, enregistrent un pic, surtout qu’ils coïncident avec l’Aïd El Adha et le retour au pays d’accueil.

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