Le costume traditionnel ouargli fait de la résistance
Le port du costume traditionnel durant les fêtes religieuses est un rituel ancestral ancré chez l'homme ouargli, en dépit d'une forte concurrence sur le marché local de produits étrangers d'origines maghrébine ou orientale. Comme chaque année, après la deuxième quinzaine de Ramadhan, les artères abritant les magasins d'habit traditionnel, de jour comme de nuit, sont bondées de clients en quête d'habits traditionnels neufs pour la célébration de la fête de l'Aïd El Fitr. Les commerçants mettent à la disposition des clients plusieurs choix de costumes traditionnels dit «Aâbaya» ou «gandoura saharienne», en plus d'autres variétés, à leur tête le Qamis, la Djellaba et le Jabador. qu'ils soient local ou étranger, à l'occasion de la célébration des fêtes religieuses, les gens marquent un grand retour vers l'habit traditionnel, notamment la célèbre gandoura algérienne appelée localement «Aâbaya» avec «chèche» ou «Aâmama»...