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Fondation Kennedy et Freedom Now: appel à libérer tous les prisonniers politiques sahraouis

La Fondation américaine RF Kennedy pour les droits de l’Homme et Freedom Now ont exhorté vendredi les autorités marocaines à libérer immédiatement tous les prisonniers politiques sahraouis, à la lumière de la propagation croissante de la pandémie de COVID-19 dans les prisons marocaines.

"Des experts des Nations Unies ont appelé tous les gouvernements à libérer les prisonniers politiques et à réduire les populations carcérales à la lumière de l'impact mortel attendu de la pandémie dans les prisons surpeuplées et insalubres", ont rappelé les deux organisations de défense des droits de l'Homme, dans un communiqué commun.

Elles ont également soutenu, dans leur texte, que la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, et la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Agnes Callamard, ont appelé à prendre des mesures urgentes pour réduire le nombre de personnes détenues, en particulier celles détenues "sans fondement juridique suffisant" pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression.

travail des Nations Unies sur la détention arbitraire et pour libérer tous les prisonniers politiques", ont elles exigé.

 

Le Maroc continue sa répression au Sahara occidental

 

Dans son rapport annuel (2019) sur la situation des droits de l'Homme dans le monde, le Département d'Etat américain a noté, que selon le rapport du Secrétaire général de l'ONU d'avril 2019, le Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme (HCDH) a continué à recevoir des communications d'avocats, de membres de famille des Sahraouis arrêtés lors du démantèlement du camp de Gdeim Izik en 2010, ajoutant que plusieurs d'entre eux ont été soumis à la torture, à une mise à l'isolement prolongée et à d'autres mauvais traitements.

En outre, le rapport du Département d'Etat américain a appelé à l'ouverture d'une enquête pour condamner les personnes impliquées dans des violations des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, soulignant que l'absence d'enquêtes et de poursuites contre les personnes impliquées dans ces violations a contribué à l'expansion de l'impunité.

Par ailleurs, dans son rapport annuel de 2019 sur les droits de l'Homme présenté au mois de janvier dernier, l’ONG américaine de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch, a enregistré "la détention continue de 23 Sahraouis par le Maroc après avoir été condamnés à la suite de procès

inéquitables en 2013 et 2017 sur la base d'aveux forcés, sans enquête sur leur torture physique dans les postes de police et de la gendarmerie, après les affrontements qui avaient éclaté suite au démantèlement violent et sanglant par les autorités marocaines du camp de la dignité, Gdeim Izik, près d'El-Ayoun occupée, en 2010".

 

 
 

"Des dizaines de procédures spéciales de l'ONU ont également appelé tous les gouvernements à fournir un soutien approprié aux personnes détenues à la suite de la crise du COVID-19 et à prendre des mesures supplémentaires pour protéger ceux qui risquent le plus d'être affectés de manière disproportionnée par la crise", ont-elles ajouté.

Dans leur communiqué, les deux organisations américaines ont abordé le cas du journaliste et militant sahraoui, Mohammed Al-Bambary, qui avait dénoncé les violations des droits humains commises par le gouvernement marocain dans les territoires occupés du Sahara occidental "avant son arrestation en 2015".

"Il a été torturé, privé de ses droits fondamentaux à un procès équitable et condamné à six ans de prison en violation du droit international", ont-elles dénoncé en substance.

Malgré une décision du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire en 2018 demandant sa libération, ajoutent les deux organisations, "M. Al-Bambary continue d'être détenu arbitrairement dans des conditions qui mettent sa vie et sa sécurité en danger".

"Les conditions de surpopulation et d'insalubrité auxquelles M. Al-Bambary fait face dans la prison d'Ait Melloul présentent un risque dangereux pour une épidémie de COVID-19", ont alerté les organisations de défense des droits de l'Homme.

Elles ont indiqué qu'''actuellement, il est détenu avec environ 45 autres prisonniers dans une cellule de 8 mètres sur 6 mètres, ne laissant à chaque prisonnier qu'un mètre carré d'espace".

"Dans de telles conditions, une distance physique pour empêcher la propagation du COVID-19 est impossible", ont-elles relevé, expliquant que "la prison elle-même est surpeuplée à 113% de sa capacité. Il n'y a qu'un seul médecin disponible pour les quelque 800 personnes détenues dans le complexe avec lui".

"Le gouvernement du Maroc reconnaît que la pandémie de COVID-19 aura probablement un impact dévastateur sur les personnes en détention", ont ajouté les organisations, rappelant à cet égard que "le 5 avril 2020, le roi Mohammed VI du Maroc a gracié 5 654 prisonniers pour, âge, santé fragile, temps passé en prison et bonne conduite".

Cependant, remarquent les deux organisations, "les prisonniers politiques et les personnes détenues sur la base de l'exercice de leur droit à la liberté d'expression n'ont pas reçu de priorité de libération".

"De plus, les mesures limitées que la prison d'Ait Melloul a prises en réponse à la pandémie mondiale sont insuffisantes pour protéger M. Al-Bambary et les autres détenus d'une épidémie anticipée", ont dénoncé encore les organisations.

"Compte tenu de ces risques accrus pour la vie et la santé posés par la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Maroc doit agir de toute urgence pour libérer Mohamed Al-Bambary conformément à la décision du Groupe de

travail des Nations Unies sur la détention arbitraire et pour libérer tous les prisonniers politiques", ont elles exigé.

 

Le Maroc continue sa répression au Sahara occidental

 

Dans son rapport annuel (2019) sur la situation des droits de l'Homme dans le monde, le Département d'Etat américain a noté, que selon le rapport du Secrétaire général de l'ONU d'avril 2019, le Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme (HCDH) a continué à recevoir des communications d'avocats, de membres de famille des Sahraouis arrêtés lors du démantèlement du camp de Gdeim Izik en 2010, ajoutant que plusieurs d'entre eux ont été soumis à la torture, à une mise à l'isolement prolongée et à d'autres mauvais traitements.

En outre, le rapport du Département d'Etat américain a appelé à l'ouverture d'une enquête pour condamner les personnes impliquées dans des violations des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, soulignant que l'absence d'enquêtes et de poursuites contre les personnes impliquées dans ces violations a contribué à l'expansion de l'impunité.

Par ailleurs, dans son rapport annuel de 2019 sur les droits de l'Homme présenté au mois de janvier dernier, l’ONG américaine de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch, a enregistré "la détention continue de 23 Sahraouis par le Maroc après avoir été condamnés à la suite de procèsinéquitables en 2013 et 2017 sur la base d'aveux forcés, sans enquête sur leur torture physique dans les postes de police et de la gendarmerie, après les affrontements qui avaient éclaté suite au démantèlement violent et sanglant par les autorités marocaines du camp de la dignité, Gdeim Izik, près d'El-Ayoun occupée, en 2010".

 

 
 

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