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Gaïd Salah : «L’unique voie…»

Procrastination. Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, veut éviter de recourir au scénario de 1992. Il estime que « le peuple algérien… ne veut plus revivre les expériences douloureuses antérieures, dont il a subi les affres et souffert terriblement des répercussions, tout comme il n’oublie pas et ne veut pas oublier cette pénible période qu’il a vécue durant les années 90...Nous devons, en tant qu’Algériens, tirer l’enseignement des expériences et des évènements tragiques passés, où la raison était absente, et dont l’unique perdant était la patrie ». Pour lui, il n’y a pas 36 voies pour résoudre la crise que vit l’Algérie. « J’ai affirmé à maintes reprises et je le répète aujourd’hui une fois encore, que l’unique voie pour résoudre la crise que vit notre pays est d’adopter la voie du dialogue sérieux, rationnel, constructif et clairvoyant, qui place l’Algérie au-dessus de toute considération » a-t-il déclaré, en substance, hier, à partir de Bordj Badji Mokhtar où il était en visite d’inspection. Il est revenu à plusieurs reprises sur les vertus du dialogue. Que c’est un moyen civilisé. Qu’il permet de s’entendre et de s’écouter. Un dialogue qui doit rassembler les personnalités et les élites du pays qui placent l’Algérie au-dessus de toute autre considération. Il a insisté plus d’une fois sur la nécessité d’établir le dialogue pour sortir le pays de cette crise. Seul moyen de ne pas rééditer le scénario de 1992. Ce qui veut dire d’abord qu’il n’y a aucun autre « plan B ». Que les personnalités politiques du pays doivent prendre leurs responsabilités devant l’Histoire. Et surtout de ne pas remettre à demain ce qui peut être réglé aujourd’hui (procrastination).Le temps est contre nous. Pour y arriver, il faut reprendre confiance en soi. Il faut s’asseoir autour d’une table. Discuter, faire des concessions réciproques. Penser à sauver l’Algérie. Quant à l’armée, il n’est pas question qu’elle s’implique dans l’action politique. Gaïd Salah l’a répété hier. Mais, l’institution militaire accompagnera «les fils de notre patrie, lorsqu’ils présenteront leurs propositions constructives comme le requiert le noble devoir national». En plus clair, le général dit à la classe politique et aux forces vives de ce pays «entendez-vous et nous soutiendrons votre solution !». Une solution «légale et constitutionnelle» a-t-il précisé. Oui, il faut briser l’obstacle psychologique qui empêche le dialogue !

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