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Une communauté de destin

Liés par l'histoire, la langue et la religion, les peuples algérien, tunisien et libyen partagent une communauté de destin évidente. Aussi, n'y a-t-il aucune raison de s'interroger sur la volonté commune de briser le carcan qui a achevé l'UMA avant même qu'elle puisse éclore, tant la volonté reste de mise pour se hisser à la hauteur des grands enjeux et des défis qu'impose le contexte international. En vertu de ces impératifs, les trois pays sont parfaitement conscients de la nécessité de conjuguer leurs efforts pour garantir une sécurité, une stabilité et une prospérité communes, tout en veillant à garder les portes grandes ouvertes pour les autres peuples frères de la région appelés, tôt ou tard, à prendre le train des grandes retrouvailles. Des liens historiques sont à la mesure de ces ambitions et nourrissent une légitimé certaine de la démarche qui entend jeter les bases d'un avenir commun. L'idée n'est pas nouvelle ni aventureuse. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, De Gaulle et Adenauer avaient bousculé les scories de l'histoire commune à l'Allemagne et à la France, en optant pour une union autour du charbon. Celle-ci a vite mûri pour donner corps et essence à la Communauté européenne devenue, quelque temps plus tard, l'UE que l'on connaît. Sans cette initiative visionnaire, l'Europe serait aujourd'hui en proie à des doutes, des soubresauts, voire des conflits aussi meurtriers qu'interminables entre ses différents membres que rien ne prédestinait, au demeurant, à partager une maison commune!
Il en va ainsi de tous les blocs qui se construisent, ici et là, tant il est vrai qu'on est toujours plus fort en se rassemblant, même si on ne se ressemble pas, bien plus que dans une cavalcade solitaire et marquée. Sur ce plan, les pays du Maghreb ont été empêchés d'avancer vers une union qui leur aurait permis de renforcer leur développement et d'accroître ses dividendes. Des décennies plus tard, il faut bousculer les incompréhensions comme les manoeuvres et il fat oeuvrer, avec constance, à davantage de partenariat et d'intégration au bénéfice des peuples concernés. Tel est le sens de la rencontre de Tunis dont on aurait souhaité qu'elle soit renforcée par les «voisins de l'Ouest» et la Mauritanie mais qu'à cela ne tienne, le président Abdelmadjid Tebboune a bien insisté sur le fait que le sommet de Tunis n'est dirigé contre personne et que les portes sont grandes ouvertes pour le plus grand bien des peuples de toute la région maghrébine.

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