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Petit air de Cannes au Festival Lumière

Ecrin pour des classiques rediffusés sur grand écran, rendez-vous de grands noms du cinéma, et cette année, fenêtre sur une sélection cannoise privée de Croisette par le coronavirus : le festival Lumière s'est ouvert samedi à Lyon.

"La mort du cinéma, on n'y croit pas du tout, et on est plein" à le penser, a déclaré Thierry Frémaux, directeur de l'Institut Lumière de Lyon et délégué général du festival de Cannes, à l'ouverture du festival qu'il pilote.

"Il faut préparer le monde d'après, (dans lequel) il y aura le cinéma, nous en sommes tous convaincus", a-t-il ajouté, devant ses invités, dont des personnalités du 7e art comme les réalisateurs Toni Gatlif, Ladj Li, Oliver Stone, ou encore Jacques Audiard. Le festival rend cette année hommage aux cinéastes belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, doubles lauréats de la Palme d'Or, en leur remettant le 12e Prix Lumière.

Pendant une semaine, il célèbrera également le dialoguiste et scénariste français Michel Audiard - qui aurait eu 100 ans cette année - avec une rétrospective de ses films en copies restaurées.

Dans cette année bouleversée par la crise sanitaire, la grande particularité de Lumière est une fenêtre exceptionnelle offerte à la "Sélection officielle Cannes 2020".

Le plus prestigieux des festivals internationaux n'a pas pu se tenir sur la Croisette, mais 56 films ont reçu cette distinction.

Vingt-trois d'entre eux se voient offrir une session de rattrapage à Lyon, où ils seront projetés en présence de leurs équipes, ainsi qu'une partie de "Cannes Classics", dédiée aux classiques du cinéma.

Ces films vont de "Aya et la Sorcière", le dernier dessin animé de Gorô Miyazaki, le fils du fondateur des studios japonais Ghibli, à "Drunk", satire sociale sur la place de l'alcool du danois Thomas Vinterberg ("Festen") ou "Falling", drame familial autour d'un père et de son fils qui marque le passage à la réalisation de l'acteur américano-danois Viggo Mortensen.

Le public pourra aussi rencontrer Oliver Stone, réalisateur de films comme "Platoon" et "Wall Street", qui retrace les prémices de sa carrière mythique dans ses mémoires, "A la recherche de la lumière".

Le festival lyonnais, présidé par le réalisateur Bertrand Tavernier, a été lancé en 2009 par l'Institut Lumière.

Présenté comme le plus grand festival au monde consacré aux films classiques, avec 200.000 spectateurs lors de sa dernière édition, son Prix a consacré les carrières de grands noms comme Clint Eastwood, Jane Fonda, Wong Kar-wai ou encore Catherine Deneuve.

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