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Les efforts s’intensifient pour une trêve à Ghaza

Le Hamas donne sa réponse aujourd’hui

L’armée sioniste continue à effectuer des frappes aériennes et des tirs d’artillerie dans plusieurs zones de la bande de Ghaza, notamment à Khan Younès et Rafah, deux villes du sud du territoire, ainsi qu’à Ghaza-Ville (nord). Au total, 66 Palestiniens sont morts en 24 heures.

Les efforts diplomatiques en vue d'une trêve dans les agressions meurtrières à Ghaza associée à la libération d'otages s'intensifiaient hier, alors que l'aviation sioniste poursuit ses frappes sur le territoire palestinien assiégé et menacé de famine. Un haut responsable du Hamas a annoncé qu'une délégation du mouvement donnera aujourd'hui au Caire sa réponse à une proposition de trêve israélienne associée à la libération des otages, près de sept mois après le début de l'agression barbare sioniste contre la population civile de l'enclave palestinienne. Samedi, le Hamas avait annoncé «étudier» cette contre-proposition, précisant qu'il «soumettra sa réponse une fois son étude terminée». Pendant ce temps, les assauts de l'armée sioniste ne connaissent aucun répit dans le petit territoire assiégé. Elle affirme préparer une offensive terrestre à Rafah où s'entassent un million et demi de Palestiniens, principalement des déplacés. De nombreuses capitales et organisations humanitaires redoutent un bain de sang dans cette ville déjà régulièrement bombardée par l'aviation criminelle. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu en Arabie Saoudite, où il discutera notamment «des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages», selon le département d'Etat. Depuis le début de l'agression sioniste, les échanges de tirs à la frontière nord d'Israël sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement de résistance libanais Hezbollah. Ces tractations diplomatiques se font, en attendant la réponse du Hamas à la contre-proposition israélienne. Les détails de cette proposition n'ont pas filtré mais selon le site Axios, qui cite des responsables sionistes, elle inclut la volonté de discuter de «l'établissement d'un calme durable» à Ghaza. Pendant ce temps, la pression interne sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne cesse de s'accentuer. Samedi soir, des milliers de personnes se sont rassemblées à Tel Aviv pour exiger la libération des otages enlevés le 7 octobre.»Un accord, maintenant!» ont scandé samedi soir les manifestants, tout en appelant le gouvernement Netanyahu à démissionner. Peu avant, le Hamas avait diffusé une vidéo montrant deux otages, Keith Siegel, 64 ans, et Omri Miran, 47 ans. C'est la deuxième vidéo diffusée en quelques jours par le Hamas. Lors du rassemblement à Tel-Aviv, le père de M. Miran a exhorté le Hamas à «faire preuve d'humanité», lui demandant également de «prendre une décision maintenant». Sur le terrain, pas d'accalmie. Tout au long de la journée de samedi, la marine sioniste a visé des cibles palestiniennes et fourni un appui aux troupes déployées dans le centre du territoire.
L'armée sioniste continue à effectuer des frappes aériennes et des tirs d'artillerie dans plusieurs zones de la bande de Ghaza, notamment à Khan Younès et Rafah, deux villes du sud du territoire, ainsi qu'à Ghaza-Ville (nord). Au total, 66 Palestiniens sont morts en 24 heures, selon le Hamas. Outre les destructions et le bilan humain lourd, l'agression nazie a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien où vivent 2,4 millions de personnes. Strictement contrôlée par l'armée sioniste, l'aide humanitaire n'entre qu'au compte-gouttes. Chypre a annoncé qu'un navire chargé d'aide, revenu de Ghaza début avril après qu'une frappe israélienne a tué sept travailleurs humanitaires, repartait en direction du territoire palestinien. Le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), a indiqué hier que 23.000 camions sont parvenus à franchir le blocus sioniste depuis le 7 octobre. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 34.388 martyrs et 77.437 blessés depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué hier les autorités sanitaires palestiniennes. Selon les mêmes sources, citées par l'agence palestinienne de presse Wafa, des centaines d'autres se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes. Au cours des dernières 24 heures, l'armée de l'occupation sioniste a commis sept massacres contre des familles palestiniennes à Ghaza, faisant 66 martyrs et 138 blessés, ont-elles ajouté. Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne, entraînant des destructions massives d'infrastructures en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.

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