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Usine de batteries au lithium

Le chinois BYD lorgne l’Algérie

Ce sera la plus grande usine de batteries au lithium en Afrique.

La construction automobile occupe une place de choix dans le partenariat algéro-chinois. Ce créneau d'investissement structurant est au centre du plan de travail de la délégation chinoise qui séjourne à Alger, en vue de «mettre en oeuvre le consensus important» entre les chefs d'Etat des deux pays afin «de renforcer davantage les échanges et la coopération avec l'Algérie au niveau local», tel qu'annoncé par le Secrétaire du comité politique et juridique du Parti communiste chinois de la province de Shaanxi, Liu Qiang, lors d'une conférence de presse, organisée dernièrement au siège de l'ambassade de Chine à Alger. Or parler automobile aujourd'hui, c'est nécessairement évoquer le véhicule électrique, un domaine où la Chine a pris une longueur d'avance, en revendiquant 50% des voitures électriques produites dans le monde. En fait le timing du voyage et de la délégation chinoise à Alger est pertinent en ce sens qu'il coïncide avec l'annonce, par le constructeur automobile chinois BYD de l'abandon de son projet de batteries électriques à Tanger, au Maroc. La décision de la construction de cette usine avait été prise en 2017, elle est finalement avortée au bout de sept ans, faute d'empressement de la partie marocaine à absorber la potentielle production de ces batteries, et de la faible vente des bus électriques BYD au Maroc,. indique-t-on. De l'avis des observateurs et tel que mentionné par diverses sources, tout plaide en faveur du transfert de ce projet stratégique vers l'Algérie. «Une opportunité pour l'Algérie qui devra accueillir une usine de batteries du groupe BYD» note le site électronique Econostrum qui estime que la volonté de Pékin d'implanter «l'une des plus grandes usines de batteries au lithium» en Algérie s'approche donc de plus en plus en raison de l'annulation de celle du Maroc.
Le projet initialement prévu dans ce dernier pays, comprenait la construction d'une usine de batteries de voitures électriques, d'une usine de bus et de camions électriques et d'une usine de voitures monorail électriques sur une superficie de 50 hectares,. rappelle-t-on par ailleurs.
La Chine qui a investi, très tôt (an2000) dans le véhicule électrique passe pour être aujourd'hui le leader mondial de ce type de voitures, et que ce soit en termes de volumes de production ou de coûts de production. L'Algérie, pour sa part, est bien placée pour saisir l'opportunité du mode électrique. Elle ne peut que séduire les entreprises chinoises, à l'instar de BYD, qui aspirent à mettre en place de grands centres de production aux Etats-Unis et en Afrique du Nord, où, elle fait office de vrai hub qui produira pour lui -même et exportera vers l'Europe, notamment.
BYD lorgne, désormais, l'Algérie, où, la nouvelle loi sur l'investissement et les avantages fiscaux qui l'accompagnent ne peuvent laisser insensible le constructeur automobile chinois. Le gouvernement algérien accorde, en effet, plusieurs avantages aux constructeurs automobiles, dont des exonérations fiscales et douanières sur les importations des intrants et la mise à la disposition des investisseurs de terrains à prix réduits, pour développer une industrie automobile locale. Notons que Liu Qiang a également rappelé à Alger l'excellence des relations qu'il a qualifiées d'historiques entre l'Algérie et la Chine. Deux pays liés par un partenariat stratégique global, et un engagement des présidents des deux pays «à approfondir la coopération dans le cadre de la vision d'une Nouvelle Algérie et de l'initiative la «Ceinture et la Route», notamment dans les domaines de la construction automobile, l'aérospatiale, l'agriculture, la culture et du tourisme. L'Algérie et la Chine «sont engagées dans une coopération mutuellement bénéfique» a-
t-il dit. 

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