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Laaziz Faid, ministre des finances

«Le gouvernement peut recourir à plus d’une loi rectificative»

une ou plusieurs lois de finances rectificatives pourraient être adoptées en un seul exercice, pour prendre en charge les dépenses non prévues.

Le ministre des Finances, Abdelaziz Faid, a souligné dans une déclaration que «les pouvoirs publics pourraient recourir à l'élaboration de plus d'une loi de finances rectificative en une seule année, si la situation l'exigeait, comme le prévoit la loi organique 18-15 relative aux lois de finances». Dans ce contexte, il a expliqué que « l'article 4 de la loi organique 18-15 prévoit trois types de loi de finances, à savoir la loi de finances de l'année, la loi de finances rectificative et la loi de règlement budgétaire, qui présente des rapports sur l'exécution des recettes et des dépenses». «Si ladite loi organique ne prévoit la promulgation que d'une seule loi de finances de l'année et un seul règlement budgétaire, en revanche une ou plusieurs lois de finances rectificatives pourraient être adoptées en un seul exercice, pour prendre en charge les dépenses non prévues, étant donné l'amélioration des recettes, et la crise sanitaire induite par la pandémie de Covid-19 en est l'exemple éclatant en la matière », a-t-il précisé, ajoutant que «cette loi permet au gouvernement d'apporter des correctifs aux prévisions, conformément aux données réelles disponibles, afin de maintenir l'équilibre budgétaire et fiscal du pays et d'effectuer les ajustements nécessaires». «Il convient de noter que l'introduction de lois de finances rectificatives n'est pas propre à l' Algérie, mais elle est largement répondue dans d'autres pays, y compris dans les pays voisins qui adoptent plus de deux lois complémentaires par an pour modifier les lois de finances initiales», a-t-il expliqué. Sur un autre plan, il a affirmé que «l'année 2024 sera l'année de poursuite des réformes dans le cadre du renforcement de la transparence et de la gestion axée sur les résultats à partir d'objectifs précis».
S'agissant de l'ouverture des bureaux de change, dont les conditions de leur constitution et agrément ont été définies en vertu d'un règlement de la Banque d'Algérie rendu public le 21 septembre dernier, Il a assuré que «le gouvernement comptes tirer des leçons des expériences passées, en adoptant des mesures adéquates à l'image de la réduction de l'écart entre le taux officiel et le taux parallèle, qui est notable, dans l'objectif de concrétiser l'ouverture de ces bureaux de change ». Concernant l'ouverture du capital du CPA, il a estimé que «la première phase de l'opération de la mise en vente des actions du cette banque publique, a réalisé les objectifs escomptés».
En outre, soutient-il, «l'ouverture du capital des banques publiques a pour but d'associer le secteur privé à sa gouvernance et par ricochet encourager le partenariat public-privé et ouvrir la voie à des perspectives prometteuses pour le secteur financier, comme elle participe de la réforme du secteur bancaire pour la consécration de la bonne gouvernance et de la transparence comme critères essentiels et la dynamisation de la Bourse d'Alger afin qu'elle contribue efficacement au financement de l'investissement», a-t-il soutenu, en mettant en avant l'engouement qu'a connu la première phase de cette opération». «Jusqu'à 7 mars 2024, il a été enregistré 42 628 souscripteurs, dont 39 011 sont des personnes physiques, soit 70% de la totalité de l'offre tandis que le reste des actions ont été cédées aux personnes morales, à hauteur de 22% et au investisseurs à hauteur de 8%. Le montant de souscription a atteint 98,6 milliards de dinars, représentant 71% du montant global de l'offre proposé», a-t- révélé. Il a aussi fait savoir que le nouveau projet sur les assurances sera soumis au débat au Parlement avant la fin de l'année en cours. Concernant la loi de finances 2024, le ministre a rappelé que «ce texte avait été élaboré dans un contexte marqué par un retour de la stabilité de la situation économique, résultant de l'amélioration des indicateurs macroéconomiques à travers l'amélioration des recettes des exportations, un excédent dans la balance des paiements, l'accumulation des réserves de change, ainsi que la réduction du déficit budgétaire, ce qui améliorera la dynamique du développement social et économique et préservera le pouvoir d'achat, la justice sociale et...». 

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