{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Abdelali Hassani Cherif à Laghouat

Le MSP de plain-pied dans la présidentielle

Le multicéphalisme est une réalité du mouvement qui s’exacerbe à chaque rendez-vous politique.

Toujours dans la série des sorties dans les wilayas du pays dans le cadre des activités de son parti, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelali Hassani Cherif, a choisi cette fois la wilaya de Laghouat pour faire connaître les positions de son parti sur les questions essentielles, à savoir l’élection présidentielle anticipée, les menaces qui guettent l’Algérie au niveau régional et international et la question palestinienne comme à l’accoutumée.
Profitant de l’Iftar collectif annuel qu’organise son parti, le président du MSP, Abdelali Hassani Cherif a souligné à propos de l’élection présidentielle anticipée qu’il faut « garantir un climat électoral empreint de transparence lors de la prochaine élection présidentielle », et d’ajouter « le mouvement aspire à un climat électoral empreint de transparence lors de la prochaine élection présidentielle en vue de sortir du stéréotype imposé par les anciennes pratiques négatives », a-t-il signalé.
Dans le même sillage, le premier responsable du MSP, a expliqué la question en rapport avec la participation de son parti à cette joute électorale de la présidentielle. Dans ce sens, Abdelali Hassani Cherif a indiqué que « la position du MSP sera tributaire de la décision du Conseil national de la choura et après les rencontres organisationnelles et consultatives de base et centrales », a-t-il rappelé.
Même si le président du MSP sait que l’évènement crucial qui s’impose sur le plan politique c’est bien l’annonce de l’élection présidentielle anticipée, il a essayé tant bien que mal d’aborder la question économique et le rôle de la ressource humaine dans l’investissement et la gestion des affaires économiques du pays. Dans ce registre, le responsable du MSP a signalé qu’il faut « investir dans le capital humain, étant le catalyseur de la croissance socio-économique et politique du pays, et l’importance du renforcement des potentialités économiques du pays en vue de faire face aux défis régionaux et internationaux », a-t-il précisé.
Le MSP est face à un enjeu interne très difficile et sensible à la fois, il s’agit du multicéphalisme qui a été toujours développé au sein du mouvement lors de chaque rendez-vous politique important, surtout quand il s’agit de l’élection présidentielle.
Cette lutte d’appareil qui s’est toujours exprimée entre les factions et des personnes influentes au sein du MSP risque de provoquer une guéguerre entre les frères-ennemis et susciter des divisions internes.
Certes, le Conseil national de la choura est l’organe consultatif égal pour trancher sur les questions qui constituent une source de litige ou de conflit au sein du mouvement. Seulement, il y a eu toujours des réunions au sein du Conseil national de la choura sur les questions clivantes, mais cela n’a pas empêché les véritables protagonistes et « décideurs » au sein du MSP d’agir en dehors des critères organiques réglementaires.
On se rappelle de l’épisode de Abou Djerra Soltani et ce que cela avait déclenché comme mouvement de démission massif de la base et de la direction du mouvement. Une scission qui a poussé les membres de la direction et des fondateurs du mouvement de surcroît de créer leurs partis et s’inscrire dans une logique d’opposition visant à faire de l’ombre à leur ancien parti à l’image de Abdelmadjid Menasra qui a créé le parti qui portait le nom du « Front de changement » et Abdelkader Bengrina qui a créé avec un groupe très important de transfuges du MSP, le mouvement El Bina qui existe toujours et qui rivalise sérieusement avec le MSP au plan des résultats obtenus lors des dernières élections législatives, communales et la présidentielle.
Le spectre de la division commence à se profiler avec les rumeurs qui circulent quant à l’attachement de l’ancien président du MSP, Abderrazak Makri de participer à l’élection présidentielle et se porter candidat. Si les choses évolueront dans ce sens, d’autres « grosses pointures » du MSP n’hésiteront pas à se porter candidats à l’élection présidentielle et de ce fait, le MSP sera l’objet de luttes « intestines » entre les frères-ennemis.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours