{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Maîtrise des prix du marché Après le Ramadhan

Le nouveau challenge de l'Exécutif

La satisfaction que peut tirer le gouvernement ne le met pas moins devant une autre exigence. Celle de devoir prolonger la maîtrise du marché avec des prix abordables.

Le mois de Ramadhan qui s'achève, aujourd'hui, aura été une épreuve réussie pour l'action publique. Connu pour être un contexte favorable à l'inflation, le mois de jeûne de cette année a été plutôt clément. La hausse des prix n'a pas été au rendez-vous et le marché a bien réagi aux mesures des pouvoirs publics.
Le gouvernement de Nadir Larbaoui peut donc trouver matière à satisfaction dès lors que la promesse de maîtriser le marché a été tenue. Aussi bien en matière de disponibilité des produits qu'en ce qui concerne l'évolution des prix. À l'exception de quelques produits restés hors de portée pour les bourses faibles, le marché était abordable, de l'avis de l'ensemble des citoyens. C'est- à- dire que le dispositif mis en place à l'approche du Ramadhan a été payant. Et la mobilisation des outils de contrôle a eu raison des réseaux de l'informel et autres espaces de spéculation. Cette satisfaction que peut tirer le gouvernement ne le met pas moins devant une autre exigence. Celle de devoir prolonger la maîtrise du marché avec des prix abordables. C'est manifestement le nouveau challenge qui se présente désormais au gouvernement. Ce dernier est ainsi appelé à inscrire dans la durée l'impératif de ne pas laisser le marché, son approvisionnement et ses prix, échapper au contrôle de l'action publique. Il s'agira ainsi de veiller sur l'application rigoureuse du dispositif mis en place avant le mois sacré. Autrement dit, reconduire des mesures qui se sont avérées efficaces et surtout porteuses de sérénité. Le succès qui a marqué l'action du gouvernement dans ce contexte ramadhanesque appelle en toute logique à la reconduction du dispositif mis en place. Pour en faire un mode de gestion pérenne qui tiendrait compte des réalités de la société. D'autant plus que le chef de l'État a fait part de sa satisfaction quant à l'impact positif des mesures prises avant le Ramadhan. «Les citoyens affichent de manière générale leur satisfaction de la disponibilité et des prix des produits, et ce grâce aux mesures prises à l'avance par les pouvoirs publics en vue de réguler le marché des produits de large consommation, y compris la viande dont le programme d'importation a été lancé quatre mois avant le Ramadhan», a affirmé récemment le président Tebboune.
Ces mesures ont été renforcées par les initiatives de vente directe, du producteur au consommateur sans intermédiaires, selon le président de la République qui a renouvelé ses remerciements aux représentants des commerçants algériens et au Conseil du renouveau économique algérien (Crea) pour leurs efforts et leur adhésion à la stratégie du ministère du Commerce visant à stabiliser les prix.
Le chef de l'État a exprimé, par la même occasion, le voeu de voir le marché garder la même tendance stable «tout au long de l'année», faisant état d'une abondance de production de différents produits de consommation, notamment agricoles.
Autant dire que les pouvoirs publics comptent poursuivre les mesures visant à maîtriser le marché. Car, à l'évidence, ce qui a caractérisé le marché durant le mois sacré est la preuve irréfutable que la hausse des prix n'est pas une fatalité. Et que le gouvernement gagnerait à reproduire ces mesures en vue de ne plus revenir en arrière. Cette option gagnerait aussi à bénéficier d'un renforcement du dispositif de contrôle de manière à donner un prolongement à cette maîtrise du marché.
Le souci de ne pas laisser le marché échapper à l'autorité publique ne doit pas se manifester dans un seul contexte. C'est une question quotidienne.
D'où la nécessité pour l'action gouvernementale de pérenniser ces mesures, maintenant qu'ont été identifiés les facteurs de perturbation du marché. Comme ont été identifiés les maillons ayant permis la maîtrise du marché. Autrement dit, le futur challenge du gouvernement est tout indiqué. Il s'agit de maintenir cette tendance dans le marché en corsant les outils de contrôle et de la lutte contre la spéculation. Le pari est à portée de main si l'on se fie à l'ambiance qui aura marqué les trente derniers jours. Il s'agit en définitive, de passer de la logique des mesures conjoncturelles et de circonstance à une gestion pérenne. Qui donnera davantage de crédibilité à l'action gouvernementale.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours