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Week-end politique

Les partis abordent l’échéance du 7 septembre

Des partis réclament la révision de la loi organique relative au régime électoral.

L'annonce de la présidentielle anticipée n'a pas été sans provoquer un branle-bas de combat au sein de certaines formations politiques. Cette décision a marqué les activités partisanes de ce week-end. C'est le cas du mouvement El-Bina qui annonce entamer d'ores et déjà les préparatifs à la fois de la présidentielle et des échéances électorales qui viennent après ce rendez-vous. Ce parti islamiste émargeant à la coalition présidentielle a tenu jeudi une réunion d' «urgence» de son bureau politique autour «des préparatifs de la prochaine élection présidentielle anticipée, prévue le 7 septembre prochain, mais aussi autour des autres échéances électorales qui se dérouleront l'année prochaine», a précisé dans un communiqué le parti. Au terme de la réunion, le mouvement El Bina a annoncé la création de son «instance électorale qui prendra en charge et la présidentielle de 2024 et les échéances électorales d'après qui se dérouleront au courant de l'année prochaine», d'après la même source. «La cérémonie d'installation de cette instance se tiendra mardi prochain», indique-t-on encore. La formation d'Abdelkader Bengrina, a annoncé également la mise sur pied d'une commission qui sera chargée d'élaborer les propositions du parti sur l'amendement de la loi organique relative au régime électoral promulguée par ordonnance présidentielle le 10 mars 2021. À ce propos, plusieurs partis, y compris le MSP réclament la révision de ladite loi organique. Cette loi encadre aussi bien l'élection présidentielle que les élections législatives et locales.
En outre, installé pour cinq ans en 2021, le Parlement voit son mandat expirer en 2026. Les dernières élections législatives se sont tenues le 12 juin 2021, et la nouvelle APN est entrée en fonction le 7 juillet 2021. Quant aux élections locales, elles ont eu lieu le 27 novembre 2021 afin de renouveler pour cinq ans les assemblées communales (APC) et les assemblées de wilayas (APW). À titre de rappel, Abdelkader Bengrina, que tout porte à croire qu'il sera le candidat de sa formation islamiste à la présidentielle, a été reçu lundi dernier par le président de la République. À ce propos, la présidente du PT, Louisa Hanoune, Abdelali Hassani ou Abderrezak Makri, Abdelaziz Belaïd ou Fateh Boutbik sont de probables candidats à la magistrature suprême dans les starting-blocks. La seule candidature annoncée officiellement jusqu'à présent est celle de Zoubida Assoul, présidente de l'Union pour le changement et le progrès (UCP). Toutefois pour prendre part à l'investiture suprême, il lui faudra d'abord passer le cap de la collecte des parrainages de 600 élus ou la signature de 75 000 citoyens, répartis à travers au moins 25 wilayas à raison de 1200 signatures au minimum dans chaque wilaya. Cette tâche sera si pénible aux postulants sans base sociale que la date de la tenue de la présidentielle a été décalée de trois mois.
Par ailleurs, le groupe parlementaire à l'APN du mouvement El Bina a organisé hier, une conférence thématique intitulée ««Les réseaux sociaux et la sécurité sociétal...réalité et défis futurs.» De son côté le président du MSP, Abdelali Hassani s'est déplacé vendredi soir dans la wilaya de Ghardaïa, où il a participé à un Iftar collectif annuel.. avec ses militants. Un jour auparavant, il avait présidé un autre Iftar collectif avec les militants de son parti dans la wilaya de Laghouat, d'où il a appelé à garantir la transparence lors de la présidentielle prochaine.
Présent à la conférence thématique organisée jeudi par le centre d'analyse et de prospectives de son parti, le secrétaire général du RND, Mustapha Yahi a salué la décision du président de la République de tenir une élection présidentielle anticipée.

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