Vente-dédicace de Said Boucetta à la librairie du Tiers-Monde
«Mon défi littéraire...»
Un bel après-midi convivial placé sous le signe de l'échange et du partage autour de l'art, la littérature et la culture en général.
Jeudi 22 février 2024. Il faisait extrêmement beau à l'extérieur tout comme à l'intérieur de la librairie qui fait face à la fameuse place Émir Abdelkader d'Alger avec sa statue equestre éponyme En effet, l'écrivain et journaliste Said Boucetta était l'invité de la librairie du Tiers-Monde afin de signer son nouveau roman sorti aux éditions Haya, un livre où l'Algérie est relatée sous ses différentes strates de son histoires, sous l'oeil de ce fil conducteur, une femme appelée Hassina...d'où son intitulé «Les sept fantômes de Hassina». Derrière son pupitre, des dates posées sur une table à côté de lui, et pour lui faire honneur, de nombreux (es) amis sont venus soutenir Said Boucetta,, d'autres pour découvrir enfin son roman et d'autres encore pour passer tout bonnement un bel après-midi placé sous le signe de l'échange et du partage autour de l'art, la littérature et la culture en général.
Honneur à Kaddour M'Hamsadji
De nombreuses et éminentes personnalités n'ont pas cessé d'affluer d'ailleurs,au courant de ce bel après-midi, on citera pèle-mêêle, Mustapha Larfaoui, qui fut président de la Fédération internationale de natation (Fina) de 1988 à 2009, membre, notamment du Comité international olymèque et a été distingué de la médaille de l'Ordre olympique en 1988, Boulmarka, ancien moujahid, le journaliste et écrivain Kaci Djerbib, Ahmed Benaâlem, membre du jury du prix Assia Djebar et ancien journaliste à L'Expression, mais aussi le doyen des écrivains algériens d'expression française Kaddour M'Hamsadji-l'ami de L'Expression-, la librairie du Tiers-Monde représentée par Ali Bey et le président de l'Association des amis de la Rampe Louni Arezki qui veille à la sauvegarde du patrimoine algérois,qui ont tenu à lui rendre hommage en l'honorant, en lui offrant symboliquement un gros bouquet de fleurs. La rencontre des plus conviviales, a permis surtout d'échanger autour de l'art, la culture, y compris de la situation du septième art, en présence du réalisateur et producteur Bachir Derrais, de passage à la librairie... autant dire qu'il régnait une belle brochette d'intellectuels algériens lors de cette magnifique quaâda autour de la signature du livre «Les sept fantômes de Hassina» de Said Boucetta qui se prêtait allègrement au jeu des signatures, non sans omettre de faire connaissance et discuter avec les uns et les autres et d'échanger en toute simplicité avec les présents dans cette sympathique librairie, des plus achalandées au coeur du centre d'Alger. Une rencontre qui a permis surtout à célébrer l'amour de la littérature et quand une dame appelée Hassiba, la plus trublionne du groupe, lui dira préférer Kafka, Said Boucetta, lui rétorquera qu'il s'est «lancé un défi dans l'écriture littéraire» et qu'elle saura très bien parler de son livre après l'avoir lu, d'autant, prolixe qu'elle était, et amoureuse des lettres, elle arrivait à capturer incontestablement l'attention des visiteurs, en évoquant un tel ou tel artiste....L'après-midi a été indéniablement riche non seulement en échanges, en émotions, mais aussi en découvertes d' hommes importants et précieux, qui ont marqué aussi l'histoire de l'Algérie et notre révolution. On citera ainsi Mohamed Damerdji qui, en collaboration avec Mohamed Cherif Ghebalou, a signé un livre intitulé « Les pharmacies de la Résistance (mon parcours révolutionnaire et témoignages historiques)».
Une ambiance de liesse
Un homme de charisme qui est venu saluer Said Boucetta et prendre acte de son roman. D'autres personnalités ont rehaussé aussi de leur présence, notamment l'universitaire et auteur Mourad Yelles qui est aujourd'hui le président de la Fondation Mohamed Dib. Rappelons que «Les Sept Fantômes de Hassina» raconte la triste trajectoire d'une jeune femme seule rescapée d'une famille maudite qui s'est identifiée au Hirak du 22 février 2019 comme on enfourche un cheval en plein galop. Mais telle, une guerrière, Hassina, va tenter de s'en sortir jusqu'à se battre avec les fantômes qui constituent les membres de sa famille et de son entourage. Un livre bien imagé qui décrit avec force détails la cruauté d'une société misogyne envers cette femme faussement soumise. Enfin, il est bon de savoir que Said Boucetta est journaliste de métier, il a exercé dans de nombreuses rédactions dont l'hebdomadère Détective et le quotidien Ouest Tribune, deux titres d' Oran qui figurent parmi les doyens de la presse nationale. Il occupe actuellement le poste de directeur de la rédaction du quotidien L'Expression. «Les sept Fantômes de Hassina» est son premier roman. Le second est en pleine gestation...