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Festival d’Annaba du film méditerranéen

Ode à la Palestine

Pays à l’honneur, la Palestine se taille une belle part au festival avec de nombreux films courts et longs métrages qui attirent le public chaque jour...

Voir sa maison se faire démolir, son olivier brûler et son frère se faire tuer, devant ses propres yeux et ne rien pouvoir faire, si ce n'est se révolter, crier et pleurer. Des scènes fortes par lesquelles le film débute. Il s'agit du long métrage fiction The teacher du réalisateur palestinien Farah Nabulsi.
Cet instituteur est campé par l'unique et extraordinaire acteur Salah Bakri, qui se retrouve malgré lui, coincé entre son engagement risqué dans la résistance politique et sa relation naissante et inattendue avec l'assistante sociale britannique Lisa et le soutien affectif qu'il apporte à l'un de ses élèves, Adam qui voit sa vie basculer après la disparition de son frère qu'il veut à tout prix venger. Comment devrions -nous réagir et quoi faire quand la justice israélienne ne condamne pas le coupable? Trés vite l'on comprend que l'attachement de Basem à Adem a un lien avec son passé tourmenté.
Le film donne à voir aussi un avocat américain de premier plan et sa femme qui demandent le retour de leur fils, un soldat israélien détenu par un groupe palestinien de la résistance.
La demande du groupe pour un échange de prisonniers crée des tensions avec les autorités, intensifiant la recherche du soldat et entraînant Basem et le quartier d'Adam dans la tornade...
Quele isssue et quel avenir pour ce peuple dont le quotidien est ponctué de malheurs? la mélancolie suinte dans le regard de Adam, tout autant que chez Bassem qui tente de lui inculquer le savoir par le livre jusqu'à sacrifier sa vie pour lui car il représente l'avenir et lui le passé....
Un film où le temps est traversé de moments de joie, de silence et d'accalmie comme ce vent chaud qui précède la tempête....
Un beau film qui a bien ému le public de Annaba, lors de sa projection vendredi soir au théâtre Azzedine Medjoubi, dans le cadre de la quatrième édition du festival d'Annaba du Film méditerranéen. Il n'est pas le seul film palestinien, du jour, à avoir marqué les esprits.
On citera le court-métrage palestinien «Sokrania 59», du réalisateur AbdAllah El Khatib qui relate avec beaucoup d'humanité la cohabitation entre deux familles réfugiées de nationalités différentes qui n'ont de point commun que «l'amertume de l'asile» pour fuir la guerre. L'histoire du film qui se déroule dans une ville allemande, montre comment les moments de crise peuvent unir les humains en dépit de leurs différences.
Le court-métrage de 21 minutes plonge le public dans une atmosphère de sérénité malgré l'atrocité de la guerre et la souffrance endurée de l'asile par les deux familles. Notons qu'une section spéciale baptisé «Viva Palestine» figure au programme. Elle a débuté jeudi avec le documentaire «Bank of Targets» (Banque de cibles) du réalisateur palestinien Rushdi Al-Sarraj, tombé en martyr en octobre dernier dans un bombardement sioniste sur sa maison, à Ghaza. Ce court-métrage des plus touchants, dévoile les scènes de destruction causées par les bombardements intensifs sur Ghaza et permet au spectateur de voir et d'écouter des témoignages poignants de douleur et de souffrance des civils innocents sous les bombes de l'entité sioniste. Le documentaire met aussi l'accent sur les efforts des journalistes pour diffuser des scènes souvent insupportables, témoignant de l'extrême sauvagerie sioniste, notamment le triste désarroi de la population palestinienne qui subit cette horrible tragédie. Le programme Viva Palestine, comprend ainsi plusieurs films.
On citera; notamment Son of the streets (Le fils de la rue) de Mohammed Almughanni, Palestine 87 de Bilal Al-Khatib et Mar Mama de Majdi El-Omari.
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